Galerie de la NRF * Galerie de la Pléiade * Galerie Gallimard
Après la Galerie de la NRF dans les années 1930 et la Galerie de la Pléiade dans les années 1950, le dialogue entre l'art et la littérature reprend place dans les murs de la maison d’édition avec la Galerie Gallimard.
André Malraux par Roger Parry
Gaston Gallimard a passé sa jeunesse entouré d’œuvres d’art et de livres rares. Son père, Paul, était un grand collectionneur d’estampes et de toiles impressionnistes ; proche d’Eugène Rodin, il lui avait fait orner de dessins son propre exemplaire de l’édition originale des Fleurs du mal. Après-guerre, avec l’extension du siège de l’éditeur par le rachat de l’Hôtel Bochard-de-Saron, Gaston Gallimard installe dans les salons de la rue de l’Université une nouvelle Galerie, désormais appelée Galerie de la Pléiade. Y seront présentées des œuvres de peintres contemporains, comme Mario Prassinos (ami de Raymond Queneau et Albert Camus), André Marchand et Élie Lascaux, puis en 1946 des œuvres graphiques d’André Masson et des dessins d’écrivains (« Si vous savez écrire, vous savez dessiner. ») Jean Paulhan recommande également à Gaston Gallimard d’y exposer des œuvres d’Art brut, si chère à son ami Jean Dubuffet, et qui seront à partir de 1948 entreposées et exposées chez Gallimard, dans le pavillon du fond du jardin. En 1951, la Galerie cesse toute activité, André Malraux adoptant alors cette appellation pour la collection réunissant chez Gallimard, de 1951 à 1957, ses propres écrits sur l’art. Avec la Galerie Gallimard en 2017, le dialogue entre l'art et la littérature reprend place dans les murs de la maison d’édition.
Galerie Gallimard |
Exposition L'Art des nomades à la galerie Exposition « Si vous savez écrire, vous savez dessiner » à la galerie de la Pléiade, décembre 1946.
Exposition « Autour de Patti Smith : |
© Éditions Gallimard