Femmes du Brésil
Mulheres
Collection Albums hors série
Gallimard Loisirs
Parution
Durant six années, j'ai sillonné les cinq continents au long de quinze voyages pour réaliser des portraits de femmes. Des femmes singulières, considérées en tant qu'êtres autonomes en dehors de leur appartenance ethnique, religieuse ou nationale. Le titre Femmes du Monde convenait à l'ouvrage que je publiai en 2007, rassemblant l'ensemble de ces voyages en deux tomes.
Mais aussi volumineuse soit-elle, cette publication me laissa un sentiment de frustration, car je fus confronté tout au long de son élaboration aux choix d'exclure certains portraits plutôt que d'autres et pour chacun de ceux retenus, de procéder à une sélection drastique dans les dizaines de dessins, peintures et photographies que m'avaient inspirés ces portraits.
Je me consolais avec l'idée de dédier à chacun de ces voyages un ouvrage spécifique et j'ai choisi mes rencontres brésiliennes en l'année 2004, pour introduire cette collection.
Le titre imprécis de Femme du Monde seyait à la première publication incluant mes quinze voyages sur les cinq continents. Je précédais d'ailleurs ce titre du prénom de ma fille Zoé, Zoé-Zoé, Femmes du Monde, pour signaler qu'il ne s'agissait pas de toutes les femmes, ni du monde entier, mais d'une œuvre personnelle.
Dans ce même esprit, cet ouvrage en particulier n'aurait pu s'intituler Femmes du Brésil. Car il s'agit, ici comme ailleurs, de portraits de femmes dont j'ai croisé la destinée, mû par une curiosité tout à fait personnelle et donc parfaitement subjective, au cours d'un parcours aléatoire dans une infime partie de ce pays-continent.
J'ai finalement adopté le titre de Femmes... tout court, dans la langue la plus couramment parlée de l'endroit, en l'occurrence, pour ce premier recueil de la collection, le portugais et quelles que soient les langues dans lesquelles sera traduite cette publication.»
Titouan Lamazou.
Mais aussi volumineuse soit-elle, cette publication me laissa un sentiment de frustration, car je fus confronté tout au long de son élaboration aux choix d'exclure certains portraits plutôt que d'autres et pour chacun de ceux retenus, de procéder à une sélection drastique dans les dizaines de dessins, peintures et photographies que m'avaient inspirés ces portraits.
Je me consolais avec l'idée de dédier à chacun de ces voyages un ouvrage spécifique et j'ai choisi mes rencontres brésiliennes en l'année 2004, pour introduire cette collection.
Le titre imprécis de Femme du Monde seyait à la première publication incluant mes quinze voyages sur les cinq continents. Je précédais d'ailleurs ce titre du prénom de ma fille Zoé, Zoé-Zoé, Femmes du Monde, pour signaler qu'il ne s'agissait pas de toutes les femmes, ni du monde entier, mais d'une œuvre personnelle.
Dans ce même esprit, cet ouvrage en particulier n'aurait pu s'intituler Femmes du Brésil. Car il s'agit, ici comme ailleurs, de portraits de femmes dont j'ai croisé la destinée, mû par une curiosité tout à fait personnelle et donc parfaitement subjective, au cours d'un parcours aléatoire dans une infime partie de ce pays-continent.
J'ai finalement adopté le titre de Femmes... tout court, dans la langue la plus couramment parlée de l'endroit, en l'occurrence, pour ce premier recueil de la collection, le portugais et quelles que soient les langues dans lesquelles sera traduite cette publication.»
Titouan Lamazou.