Onze lunes au Maroc
. Chez les Berbères du Haut-Atlas
Illustrations de Titouan Lamazou
Collection Albums hors série
Gallimard Loisirs
Parution
En 1982, Titouan Lamazou, jeune artiste – qui n'a pas encore fait parler de lui comme grand navigateur –, et sa compagne Karin Huet – écrivain – sillonnent à dos de mulet, d'un ramadan à l'autre, les vallées heureuses de Berbérie. La haute vallée des Ayt Bou Gmez et celle des Ayt Bou Oulli sont, en ces temps, très peu accessibles et bloquées quatre mois de l'année par les neiges.
Les deux voyageurs ont appris la langue berbère avant leur départ : Karin rapporte de leur séjour dans le Haut-Atlas marocain un récit rare et singulier, qui met en lumière la vie quotidienne et le courage des femmes de ces montagnes. Titouan, lui, remplit plusieurs carnets de ses croquis, peintures et dessins d'architecture.
Pour s'intégrer dans la vie locale, ils ont étudié l'ornementation islamique traditionnelle et proposent leurs services de décorateurs d'intérieur. Après la réalisation de deux décors, ils s'aperçoivent que l'inspiration locale est beaucoup plus subtile et originale que ce qu'ils avaient tout d'abord observé comme une simple reproduction naïve de la complexité des entrelacs étoilés arabes. Pour rendre compte du charme et de la spécificité de cet art populaire, Titouan photographie l'ensemble des décors peints, dans une soixantaine de villages des deux vallées.
Ces témoignages, précieux et touchants, prennent aujourd'hui toute leur dimension ethnologique.
Les deux voyageurs ont appris la langue berbère avant leur départ : Karin rapporte de leur séjour dans le Haut-Atlas marocain un récit rare et singulier, qui met en lumière la vie quotidienne et le courage des femmes de ces montagnes. Titouan, lui, remplit plusieurs carnets de ses croquis, peintures et dessins d'architecture.
Pour s'intégrer dans la vie locale, ils ont étudié l'ornementation islamique traditionnelle et proposent leurs services de décorateurs d'intérieur. Après la réalisation de deux décors, ils s'aperçoivent que l'inspiration locale est beaucoup plus subtile et originale que ce qu'ils avaient tout d'abord observé comme une simple reproduction naïve de la complexité des entrelacs étoilés arabes. Pour rendre compte du charme et de la spécificité de cet art populaire, Titouan photographie l'ensemble des décors peints, dans une soixantaine de villages des deux vallées.
Ces témoignages, précieux et touchants, prennent aujourd'hui toute leur dimension ethnologique.