Collectif
Entendre la guerre
. Silence, musiques et sons en 14-18
Ouvrage collectif d'Annette Becker, Gaëtan Bruel, Esteban Buch, Myriam Chimènes, Didier Francfort, Philippe Gumplowicz, Sophie-Anne Leterrier, Patrice Marcilloux, Jean Neveu, Martin Pénet, Cécile Quesney, Charlotte Second-Genovesi et de Laurent Véray. Édition publiée sous la direction de Florence Gétreau
Coédition Gallimard / Historial de la Grande Guerre
Collection Albums Beaux Livres
Gallimard
Parution
La Première Guerre mondiale marque l'irruption de la guerre industrielle : tonnerres des canons, sifflements des obus, rugissements des avions saturent le paysage sonore.
À ce bruit inouï, dont tous les récits témoignent, répond, à l'arrière-front et dans les camps de prisonniers, un «contre-bruit», comme un antidote à cette violence de guerre. Au son des violons et des mandolines de fortune, des harmonicas, des accordéons, les soldats retrouvent une certaine joie de vivre. La musique est au cœur des récréations combattantes : chansons de poilus, dont La Madelon reste l'archétype, fanfares ou spectacles.
À l'arrière, la musique se joue lors des défilés militaires ou des concerts destinés à soutenir le moral de la nation tout entière. La créativité musicale s'exprime dans une floraison d'œuvres patriotiques, de musiques de deuil mais aussi dans les sonorités nouvelles du jazz apportées par les Américains. Au-delà du conflit, quand le fracas des armes se tait, sonneries aux morts, oraisons funèbres ou minutes de silence perpétuent la mémoire de la Grande Guerre.
Portraits de musiciens, partitions et programmes de spectacles, affiches et photographies de concerts, manuscrits de compositeurs, tambours, clairons, violons ou mandolines... Plus de 200 œuvres, objets et documents évoquent les sons, les musiques et le silence en 14-18.
À ce bruit inouï, dont tous les récits témoignent, répond, à l'arrière-front et dans les camps de prisonniers, un «contre-bruit», comme un antidote à cette violence de guerre. Au son des violons et des mandolines de fortune, des harmonicas, des accordéons, les soldats retrouvent une certaine joie de vivre. La musique est au cœur des récréations combattantes : chansons de poilus, dont La Madelon reste l'archétype, fanfares ou spectacles.
À l'arrière, la musique se joue lors des défilés militaires ou des concerts destinés à soutenir le moral de la nation tout entière. La créativité musicale s'exprime dans une floraison d'œuvres patriotiques, de musiques de deuil mais aussi dans les sonorités nouvelles du jazz apportées par les Américains. Au-delà du conflit, quand le fracas des armes se tait, sonneries aux morts, oraisons funèbres ou minutes de silence perpétuent la mémoire de la Grande Guerre.
Portraits de musiciens, partitions et programmes de spectacles, affiches et photographies de concerts, manuscrits de compositeurs, tambours, clairons, violons ou mandolines... Plus de 200 œuvres, objets et documents évoquent les sons, les musiques et le silence en 14-18.