Les très riches heures du livre pauvre
Collection Albums Beaux Livres
Gallimard
Parution
Il peut sembler surprenant d'appeler «pauvre» un livre d'artistes : on range généralement ce genre d'ouvrage parmi les objets de luxe. La «pauvreté» est ici liée au fait que sa réalisation matérielle ne coûte que peu d'argent. Écrit de la main du poète et enluminé d'œuvres originales par un plasticien, le livre pauvre s'affranchit des circuits habituels du livre : ni éditeur, ni imprimeur, ni diffuseur, ni distributeur, ni libraire. Il suffit que de simples feuilles de papier soient découpées plus pliées pour que l'œuvre commence à exister.
Cette pauvreté apparente bénéficie pourtant de rares atouts : l'écriture manuscrite, l'intervention originale de l'artiste et le nombre réduit d'exemplaires (entre trois et six). Enfin, paradoxalement, s'il est propre à attirer la convoitise des bibliophiles, le livre pauvre préfère la libre circulation en s'exposant en France et à l'étranger au plus large public. C'est dans une telle démarche de liberté, de métissage et de jeu créatif que Daniel Leuwers, son concepteur, inscrit cette aventure depuis près de dix ans.
Cette pauvreté apparente bénéficie pourtant de rares atouts : l'écriture manuscrite, l'intervention originale de l'artiste et le nombre réduit d'exemplaires (entre trois et six). Enfin, paradoxalement, s'il est propre à attirer la convoitise des bibliophiles, le livre pauvre préfère la libre circulation en s'exposant en France et à l'étranger au plus large public. C'est dans une telle démarche de liberté, de métissage et de jeu créatif que Daniel Leuwers, son concepteur, inscrit cette aventure depuis près de dix ans.