Chronique des sentiments
Chronik der Gefühle
Gallimard
Parution
Les derniers jours de Gorbatchev, le naufrage du Titanic, la retraite de Russie, la passion d'un banquier pour une prostituée, des rencontres avec Heiner Müller... Vrais ou inventés, proches ou lointains, historiques ou anecdotiques, les récits d'Alexander Kluge radioscopient les situations pour faire apparaître la part essentielle et souvent cachée de toute action humaine : les sentiments. «On peut dire d'eux ce que l'on dit des Celtes (la majorité de nos ancêtres) : ils sont partout, sauf qu'on ne les voit pas.» Sauvages et indociles, ils révèlent souvent leur force dans leur décalage par rapport à l'impératif de l'événement. Pourtant, fatals ou salvateurs, ils permettent de croire au bonheur. «Les hommes possèdent deux choses en propre : le temps de leur vie et leur obstination. C'est le sujet de mes histoires.»
Ordonnée selon une logique et dans une tonalité inhabituelles, cette chronique des sentiments n'est pas au service de quelque réalisme historique, c'est un miroir qui nous est tendu : drôle, indiscret, impitoyable, étrange.
Ordonnée selon une logique et dans une tonalité inhabituelles, cette chronique des sentiments n'est pas au service de quelque réalisme historique, c'est un miroir qui nous est tendu : drôle, indiscret, impitoyable, étrange.