Lettres à une amie vénitienne
Les Lettres du 4 et du 8 janvier 1908 sont traduites de l'allemand par Robert Simon
Gallimard
Parution
Ces lettres qui sont inédites, même en Allemagne, n'ont été publiées qu'en édition restreinte en Italie, pendant la dernière guerre.
Rilke, âgé à l'époque de leur composition d'une trentaine d'années, était très amoureux d'une jeune Vénitienne d'une grande beauté. Écrites en français entre 1907 et 1912, elles sont envoyées au cours de voyages incessants, aussi bien de Paris que de Capri, de Brême ou du château de Duino.
Chez ce grand poète inquiet, en constant déplacement, on retrouve pourtant des préoccupations permanentes, des réflexions sur les poètes et surtout sur la poésie : «C'est effrayant de penser qu'il y ait tant de choses qui se font et se défont avec des mots, enfermés dans l'éternel à-peu-près de leur existence secondaire, indifférents à nos extrêmes besoins ; ils reculent au moment où vous les saisissez, ils ont leur vie à eux et nous la nôtre.»
Rilke, âgé à l'époque de leur composition d'une trentaine d'années, était très amoureux d'une jeune Vénitienne d'une grande beauté. Écrites en français entre 1907 et 1912, elles sont envoyées au cours de voyages incessants, aussi bien de Paris que de Capri, de Brême ou du château de Duino.
Chez ce grand poète inquiet, en constant déplacement, on retrouve pourtant des préoccupations permanentes, des réflexions sur les poètes et surtout sur la poésie : «C'est effrayant de penser qu'il y ait tant de choses qui se font et se défont avec des mots, enfermés dans l'éternel à-peu-près de leur existence secondaire, indifférents à nos extrêmes besoins ; ils reculent au moment où vous les saisissez, ils ont leur vie à eux et nous la nôtre.»