Les concepts fondamentaux de la métaphysique
. Monde - finitude - solitude
Die Grundbegriffe der Metaphysik
Cours professé à l'Université de Fribourg-en-brisgau pendant le semestre d'hiver 1929-1930
Parution
Le cours de 1929-1930 traduit ici sous le titre Les concepts fondamentaux de la métaphysique forme un volume qui revêt une signification tout à fait particulière dans l'Édition intégrale de Heidegger. Professé approximativement deux ans après le traité Être et Temps et quasiment juste après la conférence Qu'est-ce que la métaphysique ?, il développe de façon très exhaustive deux notions qui n'apparurent que d'une manière fulgurante en 1927 - la notion de vie ou de vivant en général - et en 1929 - celle d'une tonalité fondamentale d'ennui.
Le tome 29/30 présente un caractère assez atypique dans la mesure où il livre une étude de thèmes plutôt que de textes.
Les méditations que Heidegger livre ici concernant, entre autres thèmes, la différence entre l'être humain et l'animal montrent à quel point il est parfaitement au courant des travaux scientifiques en ce domaine - de ceux de Buytendijk par exemple.
Qu'en est-il enfin de la continuité de prime abord inapparente entre une analyse de l'ennui et une analyse de l'animalité ? La réponse, en forme de cascade de questions, pourrait être : arrive-t-il aux animaux de s'ennuyer dans le monde ? Et d'ailleurs, que peut bien vouloir dire, pour eux, le «monde» ? Tels sont les problèmes, toujours à débattre, sur lesquels le cours aboutit, en rappelant qu'à l'origine de la Métaphysique, il y a l'étonnement, qui fait du genre d'être de l'homme l'être qui configure le monde.
Le tome 29/30 présente un caractère assez atypique dans la mesure où il livre une étude de thèmes plutôt que de textes.
Les méditations que Heidegger livre ici concernant, entre autres thèmes, la différence entre l'être humain et l'animal montrent à quel point il est parfaitement au courant des travaux scientifiques en ce domaine - de ceux de Buytendijk par exemple.
Qu'en est-il enfin de la continuité de prime abord inapparente entre une analyse de l'ennui et une analyse de l'animalité ? La réponse, en forme de cascade de questions, pourrait être : arrive-t-il aux animaux de s'ennuyer dans le monde ? Et d'ailleurs, que peut bien vouloir dire, pour eux, le «monde» ? Tels sont les problèmes, toujours à débattre, sur lesquels le cours aboutit, en rappelant qu'à l'origine de la Métaphysique, il y a l'étonnement, qui fait du genre d'être de l'homme l'être qui configure le monde.