Antithèses
. Mallarmé, Péguy, Paulhan, Céline, Barthes
Collection Bibliothèque des Idées
Gallimard
Parution
La thèse est souvent considérée comme le genre de tous les académismes. Pourtant, depuis le milieu du XIXᵉ siècle, plusieurs grands écrivains français ont entrepris un doctorat, non sans faire preuve d’une certaine originalité. Mallarmé a commencé une thèse de linguistique afin de se remettre d’une crise existentielle, la thèse de Péguy n’est rien d’autre qu’une longue insulte contre la Sorbonne, celle de Paulhan se perd dans d’innombrables brouillons sur plus de trente-cinq ans, Céline a soumis au jury un autoportrait à peine dissimulé derrière l’éloge d’un médecin hongrois, et Barthes a affirmé que la thèse devait être un «corps érotique».
Antithèses est une enquête historique où les mondes littéraires et universitaires se rencontrent et se défient. C’est aussi un anti-manuel de thèse dans lequel les écrivains questionnent les normes et formes académiques tout en distillant leurs conseils d’écriture.
Antithèses est une enquête historique où les mondes littéraires et universitaires se rencontrent et se défient. C’est aussi un anti-manuel de thèse dans lequel les écrivains questionnent les normes et formes académiques tout en distillant leurs conseils d’écriture.