Franz Schubert
. Le naïf et la mort
Collection Bibliothèque des Idées
Gallimard
Parution
Comparé à Beethoven, Berlioz, Schumann, Liszt et Wagner, Schubert est une figure du romantisme bien moins démonstrative. Dès après sa mort, sa vie fut romancée d'une façon lénifiante par les souvenirs de ses contemporains. S'en tenant aux seuls documents authentiques, Rémy Stricker écarte les clichés. La modestie de Schubert dissimulait de l'audace ; sans doute était-il rêveur, mais profondément réfléchi, sociable autant que solitaire. C'est autour de lui, dans les «schubertiades», que se réunissait la jeunesse cultivée de Vienne.
Le bicentenaire de sa naissance va achever de consacrer sa gloire. Longtemps considéré comme compositeur des seuls lieder, on le vénère à présent pour la totalité de son œuvre. C'est passer sur ses inégalités passionnantes et minimiser sa véritable originalité, aussi forte que celle de Beethoven, auquel il est temps de cesser de le mesurer à tout propos. Cet essai fait découvrir un Schubert souvent moins connu, plus fragile et plus grand que ce qui le rend célèbre.
Le bicentenaire de sa naissance va achever de consacrer sa gloire. Longtemps considéré comme compositeur des seuls lieder, on le vénère à présent pour la totalité de son œuvre. C'est passer sur ses inégalités passionnantes et minimiser sa véritable originalité, aussi forte que celle de Beethoven, auquel il est temps de cesser de le mesurer à tout propos. Cet essai fait découvrir un Schubert souvent moins connu, plus fragile et plus grand que ce qui le rend célèbre.