Âme brisée - Akira Mizubayashi
Akira Mizubayashi
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Âme brisée

Collection Blanche
Gallimard
Parution
Tokyo, 1938. Quatre musiciens amateurs passionnés de musique classique occidentale se réunissent régulièrement au Centre culturel pour répéter. Autour du Japonais Yu, professeur d’anglais, trois étudiants chinois, Yanfen, Cheng et Kang, restés au Japon, malgré la guerre dans laquelle la politique expansionniste de l’Empire est en train de plonger l’Asie.
Un jour, la répétition est brutalement interrompue par l’irruption de soldats. Le violon de Yu est brisé par un militaire, le quatuor sino-japonais est embarqué, soupçonné de comploter contre le pays. Dissimulé dans une armoire, Rei, le fils de Yu, onze ans, a assisté à la scène. Il ne reverra jamais plus son père... L’enfant échappe à la violence des militaires grâce au lieutenant Kurokami qui, loin de le dénoncer lorsqu’il le découvre dans sa cachette, lui confie le violon détruit. Cet événement constitue pour Rei la blessure première qui marquera toute sa vie...
Dans ce roman au charme délicat, Akira Mizubayashi explore la question du souvenir, du déracinement et du deuil impossible. On y retrouve les thèmes chers à l’auteur d’Une langue venue d’ailleurs : la littérature et la musique, deux formes de l’art qui, s’approfondissant au fil du temps jusqu’à devenir la matière même de la vie, défient la mort.

« Akira Mizubayashi marie dans une prose si simple qu’on la dirait cristalline, le naturalisme du roman français et la féérie des contes japonais. Son livre est un cadeau. »
Jérôme Garcin, L’Obs

« Le nouveau roman de l’écrivain japonais Akira Mizubayashi livre une langue poétique, musicale, bouleversante et envoûtante. Une langue qui sait toucher par sa délicatesse au cœur de nos âmes. »
Jean-François Cadet, RFI

« C’est un roman classique. Une langue élégante, une histoire ample et très émouvante. C’est un roman sur la musique, sur la transmission, sur la guerre, sur la fidélité des origines, sur l’amitié, sur la beauté du silence qui suit une sonate de Schubert. »
Tahar Ben Jelloun, Le Point

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