L'églantine et le muguet - Danièle Sallenave
Danièle Sallenave
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L'églantine et le muguet

Collection Blanche
Gallimard
Parution
«Ce livre est un récit de voyage. Le voyage que j’ai fait dans ma région natale, l’Ouest conservateur et clérical de l’Anjou, pour retrouver ce qui caractérisait l’éducation républicaine que j’y ai reçue, de parents instituteurs, au milieu du siècle dernier.
C’est une certaine idée de la république, forgée au XIXᵉ siècle dans la retombée des révolutions, la contre-offensive catholique et les débuts de l’expansion coloniale. En revisitant les lieux familiers à mon enfance, en explorant leur histoire, j’ai vu renaître les personnages et les grands moments de cette république guerrière. Ses symboles, son école dressée contre le pouvoir de l’Église et des châteaux. Ses idéaux de justice, d'émancipation. Son combat pour le progrès. Mais aussi ses limites, et ses aveuglements. Le lourd passé de la guerre de Vendée. La contradiction entre les principes républicains et la réalité coloniale. Son universalisme abstrait. Sa défiance continuée envers "la sociale".
Aujourd’hui, une frange très combative de néo-conservateurs a choisi de réveiller ces traits négatifs dans une surenchère de laïcité et de nationalisme identitaire.
Faisons plutôt le pari généreux d’une république postcoloniale, consciente de ses fautes passées, ouverte aux différences. Une république sociale, placée sous le signe de l’églantine rouge, autrefois fleur du lᵉʳ mai ouvrier, chassée sous Vichy par le muguet, fleur de la Vierge Marie.»
Danièle Sallenave.

«Voyager dans un lieu donné, c’est aussi voyager dans le temps, et dans l’histoire – aussi bien celle d’un individu que celle de toute une nation. On s’en apercevra à la lecture du passionnant récit, mâtiné d’essai, de Danièle Sallenave qui, début 2017, a décidé d’écumer sa terre natale, l’Anjou.»
Baptiste Liger, Lire

«Une entreprise originale, à la fois carnet de route, plongée dans l’Histoire, chronique de la vie des aïeux de Danièle Sallenave et réflexion sur notre temps.»
Bernard Gorce, La Croix

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