La bonne Madeleine et la pauvre Marie

. Quatre histoires de pauvre amour
Nouvelle édition
Collection Blanche
Gallimard
Parution
«Lorsque notre compatriote est mort le 21 décembre 1909, les journaux du monde entier ont annoncé que la France venait de perdre Charles-Louis Philippe. Pourtant, il n'était pas un de ces écrivains à la mode, que tout le monde connaît. La mode va toujours à des œuvres moins solides et moins pleines de sens et de vertu que n'était la sienne ; la mode choisit toujours des noms – ou des pseudonymes – plus attrayants que n'était son nom. Mais un petit nombre de bons esprits et de connaisseurs suivait depuis longemps son œuvre ; toute une génération de jeunes écrivains s'en nourrissait. Et, au jour où il disparut, quelques-uns, qui, jusqu'alors n'avaient pas cru devoir exprimer leur admiration publiquement, parlèrent enfin et la honte d'avoir laissé passer inaperçue la mort d'un grand écrivain fut épargnée à notre temps. Il n'en demeure pas moins vrai que, pour que justice lui fût rendue, Philippe dut mourir. C'est le sort de presque tous les artistes de génie ; on l'a toujours dit, et chaque génération en refait l'expérience...»
Valery Larbaud, 27 avril 1911.
Autour du livre
Au catalogue de la NRF pendant la guerre 1914-1918
Siège de la NRF 35-37, rue Madame, de novembre 1912 à décembre 1921. Photo Henri Manuel, Archives Gallimard
Histoire d'un catalogue