La Guerre est finie
Scénario du film d'Alain Resnais
Collection Blanche
Gallimard
Parution
«Trois jours de la vie d'un homme. Trois jours, très précisément datés : nous sommes en 1965, pendant les fêtes de Pâques. Le temps compte, dans la vie d'un homme de quarante ans : le clivage se fait, les options deviennent plus urgentes, ou plus irréelles. Trois jours de la vie d'un homme espagnol.
Ça compte aussi, la réalité de l'Espagne. C'est de l'histoire : une guerre qui est finie, mais qui pèse encore sur les destins individuels. Et c'est aussi le paradis des vacanciers : quatorze millions de touristes. Le destin de Diego c'est la Révolution, même si elle prend parfois la figure du rêve, ou de la douleur.
Trois jours de la vie de Diego Mora à Paris, l'Espagne pesant de tout le poids de sa présence, absente. Trois jours à la recherche de Juan – son semblable, son frère – que les dangers menacent.
En fin de compte, l'essentiel pourrait bien être cette allégresse obstinée de l'action.» Jorge Semprun.
Ça compte aussi, la réalité de l'Espagne. C'est de l'histoire : une guerre qui est finie, mais qui pèse encore sur les destins individuels. Et c'est aussi le paradis des vacanciers : quatorze millions de touristes. Le destin de Diego c'est la Révolution, même si elle prend parfois la figure du rêve, ou de la douleur.
Trois jours de la vie de Diego Mora à Paris, l'Espagne pesant de tout le poids de sa présence, absente. Trois jours à la recherche de Juan – son semblable, son frère – que les dangers menacent.
En fin de compte, l'essentiel pourrait bien être cette allégresse obstinée de l'action.» Jorge Semprun.