Le festin de l'Urubu
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Les aventures de quatre hommes dans l'Amazone s'entrelacent comme le lianes de la jungle affamée. Un journaliste brésilien collectionne les fails divers incroyables. Antonio, l'ancien vaqueiro, se fait un collier d'oreilles. Un Belge recherche la cité perdue et son ami Sylvaire, un Français, court après l'arbre anthropophage dont il est délicat de nier l'existence.
Leur route part au même moment, se croise plusieurs fois sans qu'ils se rencontrent et se termine au voisinage les uns des autres dans le même désastre. Elle est indiquée tout au long par la migration d'une fourmilière géante et survolée par l'Urubu-Roi, le magnifique vautour royal, qui nettoiera les restes.
S'il n'est guère possible d'évoquer en quelques lignes les innombrables épisodes burlesques, tragiques, cruels, auxquels Ekman a fait participer ses personnages (ce roman est de dimensions proprement irréductibles) on doit signaler ce troisième livre d'un écrivain fort et original. Outre le portrait extraordinaire qu'il nous donne de «l'aventurier de l'Amazone» (l'auteur semble avoir connu Maufrais), il communique avec une puissance et une persuasion exceptionnelles la violence implacable de l'Amazonie, la chaleur, la moiteur, la terreur, et aussi la poésie et la séduction de cette nature anthropophage que les jeunes Européens iront nourrir encore longtemps.
Leur route part au même moment, se croise plusieurs fois sans qu'ils se rencontrent et se termine au voisinage les uns des autres dans le même désastre. Elle est indiquée tout au long par la migration d'une fourmilière géante et survolée par l'Urubu-Roi, le magnifique vautour royal, qui nettoiera les restes.
S'il n'est guère possible d'évoquer en quelques lignes les innombrables épisodes burlesques, tragiques, cruels, auxquels Ekman a fait participer ses personnages (ce roman est de dimensions proprement irréductibles) on doit signaler ce troisième livre d'un écrivain fort et original. Outre le portrait extraordinaire qu'il nous donne de «l'aventurier de l'Amazone» (l'auteur semble avoir connu Maufrais), il communique avec une puissance et une persuasion exceptionnelles la violence implacable de l'Amazonie, la chaleur, la moiteur, la terreur, et aussi la poésie et la séduction de cette nature anthropophage que les jeunes Européens iront nourrir encore longtemps.