Le train d'Erlingen ou La métamorphose de Dieu - Boualem Sansal
Boualem Sansal
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Le train d'Erlingen ou La métamorphose de Dieu

Collection Blanche
Gallimard
Parution
«Je plaisante, je plaisante, mais la situation est affreusement désespérée. L’affaire était louche dès le début pourtant, l’ennemi n’est pas tombé du ciel, il sortait bien de quelque trou, verdammt, un enfant l’aurait compris. Quand avons-nous cessé d’être intelligents ou simplement attentifs?»
Ute Von Ebert, dernière héritière d’un puissant empire industriel, habite à Erlingen, fief cossu de la haute bourgeoisie allemande. Sa fille Hannah, vingt-six ans, vit à Londres. Dans des lettres au ton très libre et souvent sarcastique, Ute lui raconte la vie dans Erlingen assiégée par un ennemi dont on ignore à peu près tout et qu’elle appelle «les Serviteurs», car ils ont décidé de faire de la soumission à leur dieu la loi unique de l’humanité. La population attend fiévreusement un train qui doit l’évacuer. Mais le train du salut n’arrive pas.
Et si cette histoire était le fruit d’un esprit fantasque et inquiet, qui observe les ravages de la propagation d’une foi sectaire dans les démocraties fatiguées?
Comme dans 2084, Boualem Sansal décrit la mainmise de l’extrémisme religieux sur les zones fragiles de nos sociétés, favorisée par la lâcheté ou l’aveuglement des dirigeants.

« Boualem Sansal explore nos sociétés prises au piège de manipulations religieuses ou économiques. Un roman exceptionnel. »
Sandrine Mariette, Elle

« Nourri par la même colère que dans 2084 : La fin du monde, l’écrivain algérien dénonce les pièges de l’inertie. »
Hubert Artus, Lire

« Après 2084 : La fin du monde, Boualem Sansal publie une nouvelle fable futuriste. Mais derrière l’anticipation se cache une réflexion glaçante sur la réalité d’un monde contemporain déchiré par les crises migratoires et la montée en puissance de l’islamisme. »
Alexandre Devecchio, Le Figaro Magazine

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