Les enfants des collines
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Le jeune Alexandre passe ses vacances dans les belles collines de la Haute-Provence.
En jouant au Peau-Rouge il rencontre une jeune panthère. C'est Lina, une petite fille coriace, qui ne se laissera ni scalper, ni embrasser : elle le griffe cruellement... Et c'est le début d'un amour de gamin qui flambera, s'apaisera mais ne s'éteindra pas malgré la guerre et les séparations.
Le souvenir de la petite fille sauvage des collines ne quittera jamais complètement la mémoire d'Alexandre, même lorsqu'il aura la caboche un peu fèlée dans une bagarre du maquis. Mais c'est Lina qui gardera alors en elle – et malgré elle – l'image du garçon, pour des jours meilleurs.
Tout s'acharne pourtant à les éloigner l'un de l'autre : les querelles de village brusquement flambent en haine pendant les derniers jours de l'occupation, et sur les douces collines l'appel des bergers laisse quelque temps la place aux serments de vengeance : séparés par le malheur, Alexandre et Lina vont-ils donc devenir des ennemis aveugles?...
Mais Georges veille, Georges qui, sous la figure d'un chauffeur d'autocar, est le malicieux, tendre et bienveillant génie de cette tragédie provençale. Il réunira Alexandre et Lina en les guidant d'une main experte et invisible par les pentes et les sentiers les plus secrets de la colline, jusqu'au bord de la rivière et au moulin abandonné qui sera enfin le berceau de leurs noces.
On aura pu écraser des villes, humilier des innocents, fusiller des otages, les meilleurs parmi ceux qui survivent luttent pour leurs étreintes : éternel combat des amants.
P.-A. Ekman a su nous rendre immédiatement sensibles les prestiges de ces sévères et lumineux paysages du Midi, les mœurs souriantes et parfois déchaînées de leurs habitants, comme il l'avait su faire auparavant pour les Tropiques, dans ses trois précédents romans : La Praïa, Ariane des Tropiques et Le Festin de l'Urubu.
Mais avant tout c'est ici l'histoire au charme prenant d'amours enfantines, restées enfantines malgré tout, car Alexandre et Lina à travers toutes leurs aventures restent deux enfants coléreux, charmants, injustes et faibles : les enfants bondissants des collines...
En jouant au Peau-Rouge il rencontre une jeune panthère. C'est Lina, une petite fille coriace, qui ne se laissera ni scalper, ni embrasser : elle le griffe cruellement... Et c'est le début d'un amour de gamin qui flambera, s'apaisera mais ne s'éteindra pas malgré la guerre et les séparations.
Le souvenir de la petite fille sauvage des collines ne quittera jamais complètement la mémoire d'Alexandre, même lorsqu'il aura la caboche un peu fèlée dans une bagarre du maquis. Mais c'est Lina qui gardera alors en elle – et malgré elle – l'image du garçon, pour des jours meilleurs.
Tout s'acharne pourtant à les éloigner l'un de l'autre : les querelles de village brusquement flambent en haine pendant les derniers jours de l'occupation, et sur les douces collines l'appel des bergers laisse quelque temps la place aux serments de vengeance : séparés par le malheur, Alexandre et Lina vont-ils donc devenir des ennemis aveugles?...
Mais Georges veille, Georges qui, sous la figure d'un chauffeur d'autocar, est le malicieux, tendre et bienveillant génie de cette tragédie provençale. Il réunira Alexandre et Lina en les guidant d'une main experte et invisible par les pentes et les sentiers les plus secrets de la colline, jusqu'au bord de la rivière et au moulin abandonné qui sera enfin le berceau de leurs noces.
On aura pu écraser des villes, humilier des innocents, fusiller des otages, les meilleurs parmi ceux qui survivent luttent pour leurs étreintes : éternel combat des amants.
P.-A. Ekman a su nous rendre immédiatement sensibles les prestiges de ces sévères et lumineux paysages du Midi, les mœurs souriantes et parfois déchaînées de leurs habitants, comme il l'avait su faire auparavant pour les Tropiques, dans ses trois précédents romans : La Praïa, Ariane des Tropiques et Le Festin de l'Urubu.
Mais avant tout c'est ici l'histoire au charme prenant d'amours enfantines, restées enfantines malgré tout, car Alexandre et Lina à travers toutes leurs aventures restent deux enfants coléreux, charmants, injustes et faibles : les enfants bondissants des collines...