Les roses fauves - Carole Martinez
Carole Martinez
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Les roses fauves

Collection Blanche
Gallimard
Parution
«Peu après la sortie de mon premier roman, Le cœur cousu, une lectrice m’a raconté une coutume espagnole dont j’ignorais l’existence : dans la sierra andalouse où étaient nées ses aïeules, quand une femme sentait la mort venir, elle brodait un coussin en forme de cœur qu’elle bourrait de bouts de papier sur lesquels étaient écrits ses secrets. À sa mort, sa fille aînée en héritait avec l’interdiction absolue de l’ouvrir. J’ai métamorphosé cette lectrice en personnage.
Lola vit seule au-dessus du bureau de poste où elle travaille, elle se dit comblée par son jardin. Dans son portefeuille, on ne trouve que des photos de ses fleurs et, dans sa chambre, trône une armoire de noces pleine des cœurs en tissu des femmes de sa lignée espagnole. Lola se demande si elle est faite de l’histoire familiale que ces cœurs interdits contiennent et dont elle ne sait rien. Sommes-nous écrits par ceux qui nous ont précédés?
Il faudrait déchirer ces cœurs pour le savoir…»
C. M.

Carole Martinez, formidable conteuse, libère ses personnages morts et vivants et nous embarque à leur suite dans un monde épineux où le merveilleux côtoie le réel et où poussent des roses fauves.

« Carole Martinez a le goût du fabuleux. Depuis Le cœur cousu elle tisse des récits étranges, effrayants, merveilleux. Les roses fauves est empli d’un charme mystérieux.
Un beau roman. »
Xavier Houssin, Le Monde des Livres

« Il y a dans Les roses fauves une magie qui vainc nos résistances rationnelles. Un incroyable livre sur le désir, sur le parfum du désir. »
Anna Cabana, Le Journal du Dimanche

« L’auteure du Domaine des Murmures fait montre d’un talent de conteuse hors pair pour dérouler une sublime histoire d’amour et de mort, de passion et de malédiction, où le fabuleux se fond avec le familier, où les fantômes reviennent à la vie, où trois époques se télescopent pour dire comment se déprendre du passé sans pour autant le renier. »
Minh Tran Huy, Madame Figaro

« Formidablement romanesque, Les roses fauves s’impose comme un des grands romans de la rentrée littéraire. [...] Un roman envoûtant, sensuel, savoureux et finement ciselé où le merveilleux règne en maître et qu’on ne peut plus lâcher ! »
Mathilde Mahieux, La Croix

« Carole Martinez jongle, avec une maestria de prestidigitateur, entre le réel et le rêve. Dans un jeu de miroirs, elle enchâsse plusieurs récits les uns dans les autres. Vertigineux ! »
Astrid de Larminat, Le Figaro Littéraire

« À travers cette fresque captivante, Carole Martinez défait les nœuds infinis de l'écriture, dans laquelle chaque idée, chaque histoire, chaque motif, éclipse les précédents pour finalement continuer de les façonner. Et son héroïne se métamorphose sans elle, lui échappant au contact des mythes qui l'ont engendrée. »
Flavie Philipon, Elle

« C’est troublant, tragique, saisissant. »
Hubert Artus, Causette

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