Les vivants au prix des morts - René Frégni
René Frégni
Lire un extraitLire un extrait Télécharger la couverture

Les vivants au prix des morts

Collection Blanche
Gallimard
Parution
Lorsque le douzième coup de midi tombe du clocher des Accoules, un peu plus bas, sur les quais du Vieux-Port, les poissonnières se mettent à crier : «Les vivants au prix des morts!» Et chaque touriste se demande s’il s’agit du poisson ou de tous ces hommes abattus sur un trottoir, sous l’aveuglante lumière de Marseille…
À Marseille, René n’y va plus que rarement. Il préfère marcher dans les collines de l’arrière-pays, profiter de la lumière miraculeuse de sa Provence et de la douceur d’Isabelle. Il va toutefois être contraint de retrouver la ville pour rendre service à Kader, un encombrant revenant. Kader qu’il a connu lorsqu’il animait des ateliers d’écriture à la prison des Baumettes, belle gueule de voyou, spécialiste de l’évasion. Kader, qu’il voit débarquer un jour à Manosque traqué par toutes les polices, en quête d’une planque, bien avant la fin prévue de sa longue peine. Dès lors, il est à craindre que le prix des vivants soit fortement revu à la baisse…
Commence un face-à-face entre le silence de l’écriture et celui des quartiers d’isolement, entre la petite musique des mots et le fracas des balles. Au fil de l’intrigue haletante, René Frégni entraîne le lecteur de surprise en surprise, tout en célébrant de son écriture brutale et sensuelle la puissance de la nature et la beauté des femmes.

«Un roman magnifi que. Très beau, très puissant. Vraiment excellent.»
François Busnel, La Grande Librairie

«Un voyou évadé des Baumettes trouve refuge chez son ancien professeur d’écriture installé à Manosque.
René Frégni veut croire que la beauté et l’amour sauvent les âmes quand la laideur et l’injustice les détruisent. Les plaisirs simples sont devenus sophistiqués et trop éloignés de trop de gens, nous dit le poète à contretemps et contre époque. Plaidoyer contre la prison, Les vivants au prix des morts est une célébration des bonnes rencontres.»
Alice Ferney, Le Figaro Littéraire

Lire un extrait