Renata n'importe quoi

Collection Blanche
Gallimard
Parution
Est-ce le désir de changer ou de «gagner plus» qui fait qu'un beau matin, prenant ses cliques et ses claques, l'héroïne de ce roman quitte la place où elle était bonne à tout faire? Non, ce n'est pas le désir de gagner plus, c'est le désir d'être «une libre», de vivre sa vie sans la passer à travailler pour les autres. Elle part donc, avec quatre boîtes en carton ficelées contenant ses affaires, principalement des lettres et des chaussettes. Son but : s'asseoir sur un banc et écouter les oiseaux chanter en regardant les passants passer. Mais un tel programme, aussi simple qu'il paraisse, ne va pas sans difficultés : ou bien il n'y a pas de bancs, ou bien il n'y a pas d'oiseaux, ou bien les bancs sont pris, ou bien le voisinage ne lui convient pas. Alors, pour trouver un endroit qui lui plaise, elle se promène dans les rues, prend le métro, prend l'autobus, non sans démêlés avec les personnes qui veulent attenter à sa liberté. Elle pense beaucoup et se pose des questions difficiles.
En trois jours, heureuse mais perpétuellement révoltée, elle va jusqu'au bout. Dans son histoire exemplaire, l'humour est toujours présent, la tendresse surgit parfois. C'est un hymne parodique à la liberté. Et la liberté finit par triompher, à travers une aventure d'une parfaite dérision.