Souvenirs sans fin
(1903-1940)
Première parution en 1955
Préface de Pierre Combescot
Nouvelle édition en un volume en 2004
Collection Blanche
Gallimard
Parution
«Pourquoi lire ou relire Souvenirs sans fin. Pour rien. Pour le plaisir qui n'est pas quantifiable. Pour s'amuser à l'école buissonnière en une époque si proche et si lointaine et qui, souvent, ne produit plus que des clichés. Pour prendre des chemins de traverse qui vous jettent dans les bras de Max Jacob qu'on croyait ermite et qui s'apprête à entrer en scène lors des soirées du Théâtre des Noctambules, rue Champollion...
Lire Salmon pour les rapins, ceux qui ont réussi et ceux qui furent moins chanceux. Pour les poètes aussi. Ceux qu'on a oubliés, dont les plaquettes souvent publiées à compte d'auteur ne sont plus appréciées que par les souris ; à moins qu'ils ne dorment dans des anthologies grises. Pour le Chinois de Marcel Schwob, pour les belles Négresses de Pascin. Pour son suicide. Pour les demoiselles du Chabanais qui, le soir des funérailles de Victor Hugo, attachèrent à leurs jarretières une cocarde tricolore voilée de crêpe noir. Pour reprendre le chemin qui nous mènera vers un passé émietté mais que Salmon reconstruit page à page.»
Pierre Combescot.
Lire Salmon pour les rapins, ceux qui ont réussi et ceux qui furent moins chanceux. Pour les poètes aussi. Ceux qu'on a oubliés, dont les plaquettes souvent publiées à compte d'auteur ne sont plus appréciées que par les souris ; à moins qu'ils ne dorment dans des anthologies grises. Pour le Chinois de Marcel Schwob, pour les belles Négresses de Pascin. Pour son suicide. Pour les demoiselles du Chabanais qui, le soir des funérailles de Victor Hugo, attachèrent à leurs jarretières une cocarde tricolore voilée de crêpe noir. Pour reprendre le chemin qui nous mènera vers un passé émietté mais que Salmon reconstruit page à page.»
Pierre Combescot.