Quelques progrès dans l'étude du cœur humain
Édition de Thierry Laget
Parution
Lecteur passionné, Jacques Rivière a fondé une critique passionnelle. «Par un accident, que pour ma part je déplore, j'ai introduit les mœurs de l'amour dans la critique», écrivait-il en 1924. Ses rapports intimes avec un livre vont de l'admiration naïve à la cristallisation,
de l'adoration brûlante à la jalousie désespérée, puis, parfois, à l'ennui, au détachement et à l'indifférence.
Pendant six années, Rivière va consacrer une vingtaine d'études à l'œuvre de Proust, qu'il juge «révolutionnaire». Il essaie de percer son secret, se demande ce qui fait sa prodigieuse nouveauté et quels «progrès dans l'étude du cœur humain» elle permet d'accomplir.
De son côté, Proust, dès 1914, écrit à Rivière : «Enfin je trouve un lecteur qui devine que mon livre est un ouvrage dogmatique et une construction! Et quel bonheur pour moi que ce lecteur, ce soit vous.»
Les articles, notes et conférences de Jacques Rivière sur Proust ont été réunis dans ce volume en suivant l'ordre chronologique, à l'exception des Détails biographiques inédits qui, placés en tête, forment comme une préface de l'auteur.
Pendant six années, Rivière va consacrer une vingtaine d'études à l'œuvre de Proust, qu'il juge «révolutionnaire». Il essaie de percer son secret, se demande ce qui fait sa prodigieuse nouveauté et quels «progrès dans l'étude du cœur humain» elle permet d'accomplir.
De son côté, Proust, dès 1914, écrit à Rivière : «Enfin je trouve un lecteur qui devine que mon livre est un ouvrage dogmatique et une construction! Et quel bonheur pour moi que ce lecteur, ce soit vous.»
Les articles, notes et conférences de Jacques Rivière sur Proust ont été réunis dans ce volume en suivant l'ordre chronologique, à l'exception des Détails biographiques inédits qui, placés en tête, forment comme une préface de l'auteur.