Randonnées aux sites sublimes
Parution
Xu Xiake [Hsü Hsia-k'e] ou Xu Hongzu (1586-1641) est unanimement considéré en Chine comme l'un des plus grands voyageurs de l'Histoire.
Durant quelque quarante ans, il sillonna à pied, infatigablement, l'immense Chine, laissant de chaque périple une relation détaillée et fidèle, à la fois scientifique dans son esprit - ses observations et ses analyses n'ont jamais été prises en défaut - et littéraire dans son expression : ses carnets de voyage sont aussi un chef-d'œuvre de la prose poétique chinoise.
Ces relations des périples de Xu Xiake aux plus fameuses montagnes de Chine représentent la quintessence de son œuvre ; leur réalisme «prosaïque» est constamment nuancé, transmué, par la qualité du regard que Xu Xiake porte sur le monde ainsi que par le bonehur poétique de l'expression, et donnent l'impression de s'apparenter autant à la peinture chinoise de paysage qu'à la littérature. Ces textes à la fois spontanés et savants nous éclairent comme peu d'autres sur les goûts, les occupations, la mentalité d'un lettré chinois de la fin des Ming. Ils peuvent se lire à la fois comme une sorte de guide de voyage écrit par un lettré inspiré, comme un rare florilège de poèmes-paysages, et comme un document captivant sur une remarquable personnalité dont les pèlerinages interminables et aventureux prennent l'allure d'une véritable quête spirituelle.
Durant quelque quarante ans, il sillonna à pied, infatigablement, l'immense Chine, laissant de chaque périple une relation détaillée et fidèle, à la fois scientifique dans son esprit - ses observations et ses analyses n'ont jamais été prises en défaut - et littéraire dans son expression : ses carnets de voyage sont aussi un chef-d'œuvre de la prose poétique chinoise.
Ces relations des périples de Xu Xiake aux plus fameuses montagnes de Chine représentent la quintessence de son œuvre ; leur réalisme «prosaïque» est constamment nuancé, transmué, par la qualité du regard que Xu Xiake porte sur le monde ainsi que par le bonehur poétique de l'expression, et donnent l'impression de s'apparenter autant à la peinture chinoise de paysage qu'à la littérature. Ces textes à la fois spontanés et savants nous éclairent comme peu d'autres sur les goûts, les occupations, la mentalité d'un lettré chinois de la fin des Ming. Ils peuvent se lire à la fois comme une sorte de guide de voyage écrit par un lettré inspiré, comme un rare florilège de poèmes-paysages, et comme un document captivant sur une remarquable personnalité dont les pèlerinages interminables et aventureux prennent l'allure d'une véritable quête spirituelle.