La Rosée d'un lotus
(Hachisu no tsuyu)
Présentation et notes du traducteur
Édition bilingue
Trad. du japonais par Alain-Louis Colas
Parution
Moine zen et poète, peu connu de son temps, mais aujourd'hui très populaire au Japon, Ryôkan (1758-1831) ne se soucia jamais de faire «une œuvre». Le premier recueil d'une partie de ses poésies fut constitué, après sa disparition, par une jeune et jolie moniale du nom de Teishin, qui avait eu le privilège de le connaître, de l'aimer, d'être aimée de lui. De cet exemple, assez romanesque, d'amitié amoureuse entre religieux, reste le témoignage qu'ils ont eux-mêmes osé en laisser, sous la forme de courtes poésies, souvent émouvantes, subtiles ou amusantes.