Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2019
«John Henry est un héros mythique de la culture noire américaine. Un jour de 1872, ce colosse perceur de tunnels, "né un marteau à la main", défia un marteau piqueur : il le gagna de vitesse, puis mourut d'épuisement. Depuis, d'innombrables ballades ont immortalisé sa légende. Jusqu'en 1996, où la petite ville de Talcott, théâtre présumé du fameux duel, organise un Festival John Henry. Parmi les invités, J. Sutter, un "parasite", pigiste mercenaire et pique-assiette patenté. Lui aussi vise un record : assister pendant un an d'affilée à une promo par jour. Mais sous la futilité de cette entreprise, le drame couve...
Et tandis que le roman entremêle les trajectoires de J., de John Henry et de toutes ces vies, réelles ou inventées, affectées par sa légende - de l'historien au compositeur, du bluesman au philatéliste -, c'est toute la geste d'un peuple qui renaît, hanté par cette figure aussi insaisissable qu'une chanson.
Satire acerbe d'une société contemporaine qui a réduit la culture populaire à une marchandise, fresque historique en forme de puzzle, réflexion élégiaque sur la mémoire et ses vestiges, Ballades pour John Henry est un roman immense et visionnaire. Il use de tous les tons et de tous les langages ppur nous offrir un regard neuf sur l'Amérique et sur le siècle.»
Serge Chauvin.
Et tandis que le roman entremêle les trajectoires de J., de John Henry et de toutes ces vies, réelles ou inventées, affectées par sa légende - de l'historien au compositeur, du bluesman au philatéliste -, c'est toute la geste d'un peuple qui renaît, hanté par cette figure aussi insaisissable qu'une chanson.
Satire acerbe d'une société contemporaine qui a réduit la culture populaire à une marchandise, fresque historique en forme de puzzle, réflexion élégiaque sur la mémoire et ses vestiges, Ballades pour John Henry est un roman immense et visionnaire. Il use de tous les tons et de tous les langages ppur nous offrir un regard neuf sur l'Amérique et sur le siècle.»
Serge Chauvin.