Expo 58 - Jonathan Coe
Jonathan Coe
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Expo 58

Expo 58
Trad. de l'anglais par Josée Kamoun
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Londres, 1958. Thomas Foley dispose d’une certaine ancienneté au ministère de l’Information quand on vient lui proposer de participer à un événement historique, l’Exposition universelle, qui doit se tenir cette année-là à Bruxelles. Il devra y superviser la construction du Pavillon britannique et veiller à la bonne tenue d’un pub, Le Britannia, censé incarner la culture de son pays. Le jeune Foley, alors qu’il vient de devenir père, est séduit par cette proposition exotique, et Sylvia, son épouse, ne voit pas son départ d’un très bon œil. Elle fera toutefois bonne figure, et la correspondance qu’ils échangeront viendra entrecouper le récit des nombreuses péripéties qui attendent notre héros au pays du roi Baudouin, où il est très vite rejoint par de savoureux personnages : Chersky, un journaliste russe qui pose des questions à la manière du KGB, Tony, le scientifique anglais responsable d’une machine, la ZETA, qui pourrait faire avancer la technologie du nucléaire, Anneke, enfin, l’hôtesse belge qui va devenir sa garde rapprochée…
Coe embarque le lecteur dans une histoire pleine de rebondissements, sans que jamais la tension ne retombe ou que le ridicule ne l’emporte. Sous la forme d'une parodie de roman d’espionnage, il médite sur le sens de nos existences et dresse le portrait d’un monde disparu, l’Angleterre des années 1950, une société tiraillée entre une certaine attirance pour la liberté que semble offrir la modernité et un attachement viscéral aux convenances et aux traditions en place.

«Irrésistible. Jonathan Coe s’amuse à faire tomber les masques et à retourner les situations.»
Olivia de Lamberterie, Elle

«Une très divertissante parodie de roman d’espionnage.»
Delphine Peras, L’Express

«Un roman savoureux, mélange de vraie drôlerie et de mélancolie non moins tangible.»
Nathalie Crom, Télérama

«Il y a du Hergé et du Hitchcock dans ces aventures où le sage héros se rêve en James Bond.»
Éric Neuhoff, Le Figaro Littéraire

«Un roman vintage et très drôle.»
Nelly Kaprièlian, Vogue

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