La Malle en cuir ou La société idéale

. Roman inédit inachevé
The Hair Trunk or The Ideal Commonwealth
Fin imaginée par Michel Le Bris
Trad. de l'anglais par Isabelle Chapman. Édition de Michel Le Bris
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Voici le premier roman qu’écrivit Robert Louis Stevenson, resté jusqu’à ce jour à l’état de manuscrit. Une lettre de Stevenson, datée de mai 1877 l’annonçait avec enthousiasme : «Sonnez tambours, résonnez trompettes! je suis embarqué sur – trompettes, tambours –un roman !»
Quelques jeunes gens de Cambridge décident à l’instant d’entrer dans la vie adulte, de s’en aller bâtir ailleurs un monde plus accordé à leurs désirs. Ils n’ont sur la question que des idées fort vagues, des penchants bohémiens, et la promesse d’une mystérieuse malle en cuir. Assez pour commencer à rêver aux îles des Navigateurs, dans les mers du Sud. Mais ils ne se doutent pas qu’ils auront à vivre pour cela bien des aventures, cambriolages, fuites nocturnes, île déserte à l’ouest de l’Écosse, bataille navale, tempête…
Entrepris parallèlement aux Nouvelles Mille et Une Nuits, La Malle en cuir se voulait le roman des temps de bohème. Les épreuves du voyage en Californie devaient transformer profondément l’écrivain et clore pour lui cette époque : l'œuvre, pourtant presque achevée, ne fut pas terminée.
Manquaient les derniers chapitres. Michel Le Bris, qui découvrit le manuscrit dans une bibliothèque américaine au bout d’un véritable jeu de piste, a utilisé sa connaissance approfondie de Stevenson pour imaginer la suite de son projet : la fin est tout aussi savoureuse que le roman lui-même.