Le dimanche des mères

Mothering Sunday
Trad. de l'anglais par Marie-Odile Fortier-Masek
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Angleterre, 30 mars 1924. Comme chaque année, les aristocrates donnent congé à leurs domestiques pour qu’ils aillent rendre visite à leur mère le temps d’un dimanche. Jane, la jeune femme de chambre des Niven, est orpheline et se trouve donc désœuvrée. Va-t-elle passer la journée à lire? Va-t-elle parcourir la campagne à bicyclette en cette magnifique journée? Jusqu’à ce que Paul Sheringham, un jeune homme de bonne famille et son amant de longue date, lui propose de le retrouver dans sa demeure désertée. Tous deux goûtent pour la dernière fois à leurs rendez-vous secrets, car Paul doit épouser la riche héritière Emma Hobday. Pour la première – et dernière – fois, Jane découvre la chambre de son amant ainsi que le reste de la maison. Elle la parcourt, nue, tandis que Paul part rejoindre sa fiancée. Ce dimanche des mères 1924 changera à jamais le cours de sa vie.
Graham Swift dépeint avec sensualité et subtilité une aristocratie déclinante, qui porte les stigmates de la Première Guerre – les fils ont disparu, les voitures ont remplacé les chevaux, la domesticité s’est réduite… Il parvient à insuffler à ce court roman une rare intensité, et célèbre le plaisir de la lecture et l’art de l’écriture.

«Un roman d’apprentissage fulgurant, limpide et étincelant.»
Nathalie Crom, Télérama

«Dans l’Angleterre d’Evelyn Waugh, un dimanche de printemps offre à une lectrice un destin de romancière. Un petit chef-d’œuvre de Graham Swift, concis et grisant à la fois.»
Bruno Juffin, Les Inrockuptibles

«Déambulant dans le siècle, Graham Swift tisse une histoire brève et dense à la fois, raffinée et délicate, tout en suggestions.»
Pascale Frey, Elle

«Une sorte de gravité aérienne leste de destin chaque geste, chaque phrase.»
Claire Devarrieux, Libération

«Sensualité et nostalgie se disputent la vedette dans ce roman qui atteint le noir de la cible.»
Éric Neuhoff, Le Figaro Littéraire

«Vingt-quatre heures de la vie d’une femme. Un concentré de ses désillusions, de ses espoirs, de ses découvertes, de ses lectures.»
Florence Noiville, Le Monde des Livres

«Le Londonien Graham Swift évoque l’aristocratie déclinante des années 1920 et le pouvoir de la littérature. Limpide et sensuel.»
Marianne Payot, L’Express

«Un livre sensible, sensuel et lumineux sur la naissance d’une vocation.»
Anne Michelet, Version Femina

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