Les premiers livres
. Poésie et prose
Trad. de l'espagnol (Chili) par André Bonhomme, Claude Couffon, Jean Marcenac, Bernard Sesé et Sylvie Sesé-Léger
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Les œuvres de jeunesse de Pablo Neruda n'étaient connues jusqu'à ce jour en France que par Vingt poèmes d'amour et Une chanson désespérée, écrits dans les années 1921-1924. Voici, réunis et traduits pour la première fois, les livres qui intégrèrent très vite le nom de Neruda à ceux de la poésie universelle. Encore influencé par le courant moderniste, Crépusculaires (1923) mêle la mélancolie aiguë et la solitude d'un jeune cœur avide d'absolu aux appels impatients d'un corps attiré par les jouissances terrestres. Tentative de l'homme infini (1926) illustre l'époque où le poète prend pleinement possession de la puissance onirique du langage. Après un court roman d'atmosphère, L'habitant et son espérance (1926), et une suite de poèmes en prose d'inspiration souvent autobiographique, Anneaux (en collaboration avec Thomas Lago, 1926), Neruda explore le champ de la poésie cosmique et libère le lumineux courant métaphorique du Frondeur enthousiaste, publié en 1933.
Poursuivant son travail de classification des papiers du poète, Mathilde Neruda a retrouvé les poèmes inédits ou oubliés que l'auteur du Chant général écrivit dès son enfance et durant son adolescence. Regroupés sous le titre Le fleuve invisible, 1980), ils nous offrent avec grâce ou ingénuité – et, parfois, beaucoup de gravité – les premiers arpèges d'une œuvre «engagée» dès ses origines.
Poursuivant son travail de classification des papiers du poète, Mathilde Neruda a retrouvé les poèmes inédits ou oubliés que l'auteur du Chant général écrivit dès son enfance et durant son adolescence. Regroupés sous le titre Le fleuve invisible, 1980), ils nous offrent avec grâce ou ingénuité – et, parfois, beaucoup de gravité – les premiers arpèges d'une œuvre «engagée» dès ses origines.