Numéro 11 - Jonathan Coe
Jonathan Coe
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Numéro 11

. Quelques contes sur la folie des temps
Number 11 or Tales that witness madness
Trad. de l'anglais par Josée Kamoun
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Rachel et son amie Alison, dix ans, sont très intriguées par la maison du 11, Needless Alley, et par sa propriétaire qu’elles surnomment la Folle à l’Oiseau. D’autant plus lorsqu’elles aperçoivent une étrange silhouette à travers la fenêtre de la cave.
Val Doubleday, la mère d’Alison, s’obstine quant à elle à vouloir percer dans la chanson, après un unique succès oublié de tous. En attendant, elle travaille – de moins en moins, restrictions budgétaires obligent – dans une bibliothèque et trouve refuge dans le bus numéro 11, pour profiter de son chauffage et de sa chaleur humaine. Jusqu’à ce qu’un appel inespéré lui propose de participer à une émission de téléréalité.
Quelques années plus tard, dans un quartier huppé de Londres, Rachel travaille pour la richissime famille Gunn, qui fait bâtir onze étages supplémentaires… souterrains. Piscine avec plongeoir et palmiers, salle de jeux, cinéma, rien ne manquera à l’immense demeure. Mais plus les ouvriers s’approchent des profondeurs du niveau –11, plus des phénomènes bizarres se produisent. Si bien que Rachel croit devenir folle.
À travers ce roman construit autour du chiffre 11, Jonathan Coe tisse une satire sociale et politique aussi acerbe que drôle sur la folie de notre temps. Il croque ses contemporains britanniques, gouvernés par une poignée de Winshaw – descendants des héros malveillants de Testament à l’anglaise –, capture dans sa toile les très riches et leurs serviteurs, leurs frustrations, leurs aspirations et leur démesure, avec une virtuosité toujours aussi diabolique.

«Les travers de l’Angleterre post-Blair sous la plume acerbe de l’auteur de Testament à l’anglaise. Un récit qui mêle brillamment satire et méditation.»
Nathalie Crom, Télérama

«Un Jonathan Coe en pleine forme embarque le lecteur dans cette satire sociale et politique que n’aurait pas désavouée un Sterne ou un Fielding.»
Bruno Corty, Le Figaro Littéraire

«Jonathan Coe est ici au sommet de son art.»
Alexandre Fillon, Le Journal du Dimanche

«Des trésors d’humour, d’intelligence et d’inventivité.»
Bruno Juffin, Les Inrockuptibles

«Ingénieux, désopilant et mélancolique : un régal de satire, dans lequel Jonathan Coe attaque même l’illusion que le rire peut changer le monde.»
Marguerite Baux, Elle

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