Si rude soit le début - Javier Marías
Javier Marías
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Si rude soit le début

Así empieza lo malo
Trad. de l'espagnol par Marie-Odile Fortier-Masek
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Madrid, 1980 : après quarante années de dictature, le vent du changement souffle sur la société espagnole. Le jeune Juan de Vere vient de trouver son premier emploi en tant que secrétaire privé du célèbre réalisateur et scénariste Eduardo Muriel. Celui-ci lui présente sa femme, la belle et inquiétante Beatriz Noguera, lui fait connaître son cercle d’amis et lui ouvre sans le savoir une porte dérobée sur son intimité et ses souvenirs.
D’abord fasciné par la vie de son patron, Juan découvre pourtant progressivement que le brillant décor a un envers bien plus obscur : pourquoi Eduardo Muriel déteste-t-il sa femme? Où se rend cette dernière lors de ses longues promenades en ville sans but apparent? Qui est en réalité le docteur Van Vechten, ce vieil ami de la famille, et faut-il croire ce qu’on raconte à son sujet?
Le jeune secrétaire va essayer d’éclaircir ces mystères, et bien d’autres, au cours d’une enquête captivante qui servira de cadre à son éducation sentimentale, dans ces années où Madrid s’est transformé en une interminable fête.
Après le succès mondial de Comme les amours (Gallimard, 2013), Javier Marías signe à nouveau une éblouissante fable moderne sur les frontières souvent incertaines entre la passion et la haine, entre la justice et le désir de vengeance, entre l’oubli et l’impossibilité du pardon.

«L’un des romanciers les plus pénétrants, les plus puissants de notre temps.»
Nathalie Crom, Télérama

«Dans l’Espagne post-franquiste, un jeune homme enquête sur les mœurs d’un médecin.
Un récit initiatique, moral et politique, qui explore le “chemin fangeux” des compromissions passées.»
Marc Weitzmann, Le Magazine Littéraire

«Virtuose à son plus haut niveau, Javier Marías enchante ici en déployant avec grâce une langue puissante et enveloppante. On se laisse entraîner dans un voyage lancinant et troublant vers une Espagne qui sortait juste du joug de Franco et n’avait pas fi ni de panser ses plaies.»
Alexandre Fillon, Lire

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