Trois étés

Première parution en 1950
Trad. du grec par Jacqueline Peltier
Nouvelle édition en 1983
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
L'amour, la recherche de l'amour, le désir de l'amour...
Trois étés dans la lumière éclatante de l'Attique, trois jeunes filles en fleur, trois sœurs, Maria, Inphanta et Katerina. Maria, l'aînée, vigoureuse, sensuelle, très proche des réalités de la nature ; Inphanta, ardente mais froide, toujours réticente devant l'amour ; Katerina qui a soif d'indépendance et qui choisit l'évasion dans le rêve. Pour elle c'est le mythe qui devient réalité. Mythiques la mystérieuse grand-mère polonaise et le capitaine Andréas. Katerina raconte ces trois étés avec fantaisie, humour et une immense tendresse, une grâce juvénile qui a déjà un ton de nostalgie. Chaque minute est vécue avec une extrême intensité, et reflète toute la perplexité du mystère féminin.
Lors de la parution de Trois étés, Albert Camus a écrit : «Le soleil a disparu des livres d'aujourd'hui. C'est pourquoi ils font mal au lieu d'aider à vivre. Mais le secret se conserve encore dans vos pays, il se transmet d'initié en initié. Il servira encore, quand la nuit finira. Vous êtes de celles et ceux (René Char, Jean Grenier, cinq autres) qui le transmettent. Je me sens une complicité avec ce livre.»