Comprendre le malheur français
Parution
Il y a un malheur français, bien spécifique : pourquoi sommes-nous les champions du monde du pessimisme et du mécontentement de
nous-mêmes ? Pourquoi vivons-nous notre situation, notre place dans l’Europe et le monde, comme un malheur incomparable ?
Marcel Gauchet aborde ce problème d’une façon originale, en procédant d’abord à un vaste examen historique, qui le conduit des XVIIᵉ-XVIIIᵉ siècles jusqu’à la période immédiatement contemporaine. Au passage, il analyse en profondeur le règne de De Gaulle et celui de Mitterrand, l’un et l’autre matriciels pour comprendre notre présent.
Puis il s’attaque aux ressorts de la société française d’aujourd’hui, dont il dissèque les maux : pourquoi la mondialisation et l’insertion dans l’ensemble européen sont-elles ressenties en France avec une particulière inquiétude ? Pourquoi le divorce entre les élites et le peuple prend-il chez nous ce tour dramatique ? Quelle responsabilité incombe aux dirigeants dans la montée de ce qu’on appelle, sans beaucoup y réfléchir, « populisme » ?
Quel rôle enfin joue, dans le marasme français, le néolibéralisme, cette idéologie qui veut se confondre avec le cours obligatoire des choses et qui porte en elle la dépolitisation de nos sociétés, à laquelle Mitterrand a converti la France sans le dire ?
Marcel Gauchet aborde ce problème d’une façon originale, en procédant d’abord à un vaste examen historique, qui le conduit des XVIIᵉ-XVIIIᵉ siècles jusqu’à la période immédiatement contemporaine. Au passage, il analyse en profondeur le règne de De Gaulle et celui de Mitterrand, l’un et l’autre matriciels pour comprendre notre présent.
Puis il s’attaque aux ressorts de la société française d’aujourd’hui, dont il dissèque les maux : pourquoi la mondialisation et l’insertion dans l’ensemble européen sont-elles ressenties en France avec une particulière inquiétude ? Pourquoi le divorce entre les élites et le peuple prend-il chez nous ce tour dramatique ? Quelle responsabilité incombe aux dirigeants dans la montée de ce qu’on appelle, sans beaucoup y réfléchir, « populisme » ?
Quel rôle enfin joue, dans le marasme français, le néolibéralisme, cette idéologie qui veut se confondre avec le cours obligatoire des choses et qui porte en elle la dépolitisation de nos sociétés, à laquelle Mitterrand a converti la France sans le dire ?