La peinture monochrome
. Histoire et archéologie d'un genre
Édition revue et augmentée
Parution
Le monochrome – le carré blanc sur fond blanc – est un objet ambigu.
Représentation d'une absence de représentation, il est l'invisible rendu visible. Il semble donner accès à la quintessence de la vérité picturale : une icône.
Mélancolique, il fait apparaître la dérision d'une peinture malade et à bout de souffle : les humoristes rient de ces tableaux qui représentent des jeunes filles chlorotiques sur fond de neige... Entre l'absolu et le nihilisme, le genre déploie ses possibilités immenses et paradoxales : couleurs, tailles, matières font la richesse du monochrome.
Denys Riout cartographie ce territoire en procédant non pas chronologiquement mais logiquement : en remontant d'Yves Klein jusqu'aux précurseurs ironiques du XIXᵉ siècle, il montre que l'image n'est pas l'autre du discours, mais un mode d'existence du savoir.
Représentation d'une absence de représentation, il est l'invisible rendu visible. Il semble donner accès à la quintessence de la vérité picturale : une icône.
Mélancolique, il fait apparaître la dérision d'une peinture malade et à bout de souffle : les humoristes rient de ces tableaux qui représentent des jeunes filles chlorotiques sur fond de neige... Entre l'absolu et le nihilisme, le genre déploie ses possibilités immenses et paradoxales : couleurs, tailles, matières font la richesse du monochrome.
Denys Riout cartographie ce territoire en procédant non pas chronologiquement mais logiquement : en remontant d'Yves Klein jusqu'aux précurseurs ironiques du XIXᵉ siècle, il montre que l'image n'est pas l'autre du discours, mais un mode d'existence du savoir.