La Ronde
. Dix dialogues
Reigen
Édition et trad. de l'allemand (Autriche) par Anne Longuet Marx
Traduction nouvelle
Parution
«De tout l'hiver je n'ai écrit qu'une suite de scènes qui est parfaitement impubliable et sans grande portée littéraire, mais qui, si on l'exhume dans quelques centaines d'années, jettera sans doute un jour singulier sur certains aspects de notre civilisation.» ((lettre d'Arthur Schnitzler à Olga Waissnix du 24 février 1897).
Depuis lors, et après maintes péripéties éditoriales et scéniques, ce «jour singulier» n'a plus cessé de nous réjouir, qui éclaire non seulement une époque mais l'essence même du désir et ce qui fait le charme et le mystère de la rencontre entre deux êtres. Freud ne s'y est pas trompé qui voyait en Schnitzler son frère par l'intuition et la subtile auto-observation des profondeurs psychologiques.
De ce sentiment aigu de la confusion entre vie et comédie est née une machine théâtrale dont les rouages nous invitent à entrer sans plus tarder dans la danse spectaculaire et inépuisable du désir humain que constitue cette Ronde.
Depuis lors, et après maintes péripéties éditoriales et scéniques, ce «jour singulier» n'a plus cessé de nous réjouir, qui éclaire non seulement une époque mais l'essence même du désir et ce qui fait le charme et le mystère de la rencontre entre deux êtres. Freud ne s'y est pas trompé qui voyait en Schnitzler son frère par l'intuition et la subtile auto-observation des profondeurs psychologiques.
De ce sentiment aigu de la confusion entre vie et comédie est née une machine théâtrale dont les rouages nous invitent à entrer sans plus tarder dans la danse spectaculaire et inépuisable du désir humain que constitue cette Ronde.