Le Collège de Sociologie

(1937-1939)
Textes de Georges Bataille, Roger Caillois, René M. Guastalla, Pierre Klossowski, Alexandre Kojève, Michel Leiris, Anatole Lewitzky, Hans Mayer, Jean Paulhan, Jean Whal, etc., présentés par Denis Hollier
. Première édition
Collection Idées (no413)
Gallimard
Parution
Le Collège de Sociologie aura été un groupe littéraire d'avant-garde. Un de plus, c'est vrai. Mais aussi le dernier de la série : il met un point final à l'entre-deux-guerres qui leur a été si complaisant.
Lancées au moment de la désagrégation du Front populaire, ses activités, après avoir traversé la crise de Munich, se concluent avec la Seconde Guerre mondiale : elles auront duré deux ans, 1937-1939. De ce fait, un passage à la limite s'y effectue. Car non seulement Bataille, Caillois, Leiris, dans la meilleure tradition de l'avant-garde (Dada, le surréalisme), se groupent pour s'instituer en Collège. Mais ils ébranlent cette même tradition en assignant pour objet à leur réunion l'étude des réunions : un «collectif» sur le collectif. D'où la référence à la sociologie. Disant en clair ce qu'un siècle de littérature avait plus ou moins explicitement pressenti : si Dieu est mort, la société reste notre dernier devoir.
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