« Des milliers de lunes pourrait être à lui tout seul l'équivalent d'une tonne des meilleurs romans au monde. Encore une fois, Joëlle Losfeld a puisé dans son réservoir irlandais et sorti une autre de ces merveilles. »
Karen Lajon, Le Journal du Dimanche
« L’écriture de Sebastian Barry est bouleversante. C’est elle qui mène ce roman exceptionnel, marqué par la voix de la jeune fille, son rythme, sa naïveté, suivant le mouvement de ses pensées. Cette héroïne qui n’a pas droit à la justice cherche à comprendre qui elle est, d’où elle vient, pourquoi elle suscite la haine et le mépris autour d’elle. Remarquablement traduit par Laetitia Devaux, Des milliers de lunes est un grand livre sur l’identité qui ne théorise pas. L’intelligence de Winona, sa manière de réfléchir et de grandir passent par son regard sur les autres, sa sensualité qui s’éveille, le vocabulaire qu’elle utilise. Éprise d’équité, mais son couteau dans la poche, elle apprendra à chasser sa peur, car Sebastian Barry lui offre un final digne des plus grands westerns. John Ford n’aurait pas fait mieux. »
Christine Ferniot, Télérama
« Dans son nouveau roman, l’écrivain irlandais explore en virtuose le Sud des États-Unis après la guerre de Sécession. [...] Genre de la perte ou de la conquête de territoires (géographiques, intimes), genre fondateur de l’histoire des États-Unis, aussi, le western se prête idéalement au travestissement et à l’effacement de toute frontière – entre le bien et le mal, les genres, les cultures. Virtuose de la fluidité, Sebastian Barry en témoigne excellemment. »
Macha Séry, Le Monde des Livres
« Mélange de western et de drame intime, Des milliers de lunes, prodige d’atmosphère et d’écriture, est un roman sur l’identité, la mémoire et l’amour. C’est aussi le beau portrait d’une jeune femme résolue à écrire son histoire. Sebastian Barry excelle à donner une voix lyrique, téméraire et parfois candide à cette Amérindienne. »
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