Un écrivain dans la révolution
Trad. du russe non signée
Gallimard
Parution
Le deuxième tome des Mémoires d'Ehrenbourg s'ouvre sur la Révolution de 1917. Rentré depuis peu à Paris, Ehrenbourg, désorienté par l'apparente confusion des événements, avoue en toute sincérité ne rien comprendre à l'immense vague révolutionnaire qui déferle sur la Russie et en ébranle l'édifice ancestral. Ce représentant de l'intelligentzia, qui a choisi son camp, s'interroge avec franchise et, peu à peu, à travers ses descriptions, les témoignages des uns et des autres, dessine une fresque originale des grandeurs et des misères quotidiennes. Il évoque le froid, la faim, les tracasseries policières, sa mission de courrier diplomatique, ses difficultés pour obtenir un pantalon avec beaucoup de verve.
Intimement mêlée à ses souvenirs se dresse une impressionnante galerie d'écrivains, d'acteurs, de metteurs en scène qui étaient ses amis : Maïakovski, Essenine, Pasternak, Meyerhold, Dourov. Insensiblement, Ehrenbourg s'éloigne de ses souvenirs, fignole les portraits, reprend le dossier de la littérature de cette époque, rend justice aux volontairement méconnus et réhabilite dans son ensemble la brillante génération de la révolution littéraire. Un livre sur le passé qui apporte sa contribution à un dégel difficile.
Intimement mêlée à ses souvenirs se dresse une impressionnante galerie d'écrivains, d'acteurs, de metteurs en scène qui étaient ses amis : Maïakovski, Essenine, Pasternak, Meyerhold, Dourov. Insensiblement, Ehrenbourg s'éloigne de ses souvenirs, fignole les portraits, reprend le dossier de la littérature de cette époque, rend justice aux volontairement méconnus et réhabilite dans son ensemble la brillante génération de la révolution littéraire. Un livre sur le passé qui apporte sa contribution à un dégel difficile.