Le Vin est tiré...
Première parution en 1943
Gallimard
Parution
« Elle renversa la tête sur l’épaule de son compagnon et lui, à longs traits, but un baiser sur ces lèvres charnues. Mais ils savaient bien, elle et lui, que ce baiser ne consacrait qu’une même douleur, que la même souffrance provoquée par le vide de leur cœur. »
Publié en 1943 (juste un an avant que son auteur ne soit arrêté par la Gestapo pour ses activités dans la Résistance), Le vin est tiré… marque un tournant pour Robert Desnos : il abandonne sa prose surréaliste frénétique pour un réalisme social qui emprunte autant à son expérience de la vie qu’à sa carrière de journaliste. S’inspirant de sa propre consommation de drogues dans les années 1920 et de sa relation tourmentée avec la chanteuse Yvonne George, Desnos brosse ici le portrait d’une bande de consommateurs d’opium, de cocaïne et d’héroïne issus de toutes les couches de la société parisienne.
Tableau étonnamment contemporain des overdoses, des arrestations, des suicides et de la solitude aplatie des toxicomanes, ce livre figure parmi les grands textes qui ont pour sujet l’addiction, traitée ici avec beaucoup d’humanité.
Publié en 1943 (juste un an avant que son auteur ne soit arrêté par la Gestapo pour ses activités dans la Résistance), Le vin est tiré… marque un tournant pour Robert Desnos : il abandonne sa prose surréaliste frénétique pour un réalisme social qui emprunte autant à son expérience de la vie qu’à sa carrière de journaliste. S’inspirant de sa propre consommation de drogues dans les années 1920 et de sa relation tourmentée avec la chanteuse Yvonne George, Desnos brosse ici le portrait d’une bande de consommateurs d’opium, de cocaïne et d’héroïne issus de toutes les couches de la société parisienne.
Tableau étonnamment contemporain des overdoses, des arrestations, des suicides et de la solitude aplatie des toxicomanes, ce livre figure parmi les grands textes qui ont pour sujet l’addiction, traitée ici avec beaucoup d’humanité.
