Les Grandes largeurs
. Balades parisiennes
Première parution en 1954
Gallimard
Parution
Ce petit livre de « balades parisiennes » est peut-être le meilleur de Calet. En tout cas celui où il est complètement lui-même. Au hasard des rues, il nous offre son quatorzième arrondissement. Puis il remonte jusqu'aux Ternes de son enfance. Les souvenirs affluent. Quartiers pauvres où fleurissaient quelques irréguliers, n'hésitant pas à braver, à leur rang très modeste, les lois de la société. Quartiers riches visités, comme on s'offre une fête.
Paris change plus vite que le cœur d'un mortel, c'est bien connu. Devant Luna-Park transformé en terrain vague, la nostalgie monte à la gorge. Mais il suffit d'un rien, d'un vestige, pour que l'on entende l'inimitable voix d'Henri Calet.
Paris change plus vite que le cœur d'un mortel, c'est bien connu. Devant Luna-Park transformé en terrain vague, la nostalgie monte à la gorge. Mais il suffit d'un rien, d'un vestige, pour que l'on entende l'inimitable voix d'Henri Calet.