Tous les feux le feu
Todos los fuegos el fuego
Première parution en 1970
Trad. de l'espagnol (Argentine) par Laure Guille-Bataillon
Gallimard
Parution
Qui de nous ne s’est jamais trouvé pris dans un embouteillage ? Qui n’a pas tenté de tuer le temps en observant les passagers des voitures voisines, en essayant de gagner quelques mètres sur eux et en échangeant des théories fumeuses sur l’issue de la situation ? Mais que se passe t-il si l’embouteillage dure des jours, des semaines, des saisons ? C’est ce que Julio Cortázar imagine dans L’autoroute du Sud, la première des huit nouvelles de ce recueil.
Pour lui, rien, en effet, n’est plus inquiétant que la plus banale des réalités, et la trame du quotidien est tissée de signes insolites, pour qui sait les lire.
Que Cortázar fasse le récit de l’attraction surnaturelle d’un stewart pour une île qu’il survole, des manœuvres d’une famille pour taire la mort d’un jeune homme ou d’une grande passion qui naît, il est toujours question, avec cet auteur plein d’imagination, de regarder le monde en biais, le cœur amusé et étonné.
Pour lui, rien, en effet, n’est plus inquiétant que la plus banale des réalités, et la trame du quotidien est tissée de signes insolites, pour qui sait les lire.
Que Cortázar fasse le récit de l’attraction surnaturelle d’un stewart pour une île qu’il survole, des manœuvres d’une famille pour taire la mort d’un jeune homme ou d’une grande passion qui naît, il est toujours question, avec cet auteur plein d’imagination, de regarder le monde en biais, le cœur amusé et étonné.