Collectif
Ligne de risque
(1997-2005)
Ouvrage collectif de Michel Cassé, Barbara Cassin, Marc Dachy, Marcel Detienne, Gérard Guest, François Jullien, Charles Malamoud, Catherine Millot et de Bernard Sichère. Édition publiée sous la direction de Yannick Haenel et François Meyronnis
Collection L'Infini
Gallimard
Parution
Ligne de risque a été fondée en janvier 1997.
Depuis cette date, la revue pose la question du nihil qui détermine le nihilisme. D'un geste constant depuis Platon, la métaphysique occidentale évacue le rien. Selon la logique, une pensée tournée vers le néant agirait à l'encontre d'elle-même. Elle ferait exploser les principes d'identité et de non-contradiction.
Comment, dès lors, penser le néant ? Le travail de Ligne de risque, durant huit ans, n'a pas eu d'autre objet.
Cette longue et endurante méditation implique de convoquer simultanément plusieurs systèmes de références. Mais ce qui s'entreprend ici est plus proche du ravissement d'un non-savoir que du discours universitaire. Le but : rendre possible ce nouveau commencement en le laissant émettre des signes depuis toutes les traditions. C'est pourquoi nous interrogeons plusieurs spécialistes sur la pensée grecque, la pensée chinoise, le Veda ou l'œuvre de Martin Heidegger. Nous faisons le pari qu'il est enfin possible de lire ENSEMBLE les textes les plus différents, de passer d'un poème orphique à un écrit taoïste, d'une méditation védique à des éclaircissements sur Rilke, Hofmannsthal, Blanchot ou Jean Genet, sans qu'il s'agisse d'un quelconque syncrétisme.
Depuis cette date, la revue pose la question du nihil qui détermine le nihilisme. D'un geste constant depuis Platon, la métaphysique occidentale évacue le rien. Selon la logique, une pensée tournée vers le néant agirait à l'encontre d'elle-même. Elle ferait exploser les principes d'identité et de non-contradiction.
Comment, dès lors, penser le néant ? Le travail de Ligne de risque, durant huit ans, n'a pas eu d'autre objet.
Cette longue et endurante méditation implique de convoquer simultanément plusieurs systèmes de références. Mais ce qui s'entreprend ici est plus proche du ravissement d'un non-savoir que du discours universitaire. Le but : rendre possible ce nouveau commencement en le laissant émettre des signes depuis toutes les traditions. C'est pourquoi nous interrogeons plusieurs spécialistes sur la pensée grecque, la pensée chinoise, le Veda ou l'œuvre de Martin Heidegger. Nous faisons le pari qu'il est enfin possible de lire ENSEMBLE les textes les plus différents, de passer d'un poème orphique à un écrit taoïste, d'une méditation védique à des éclaircissements sur Rilke, Hofmannsthal, Blanchot ou Jean Genet, sans qu'il s'agisse d'un quelconque syncrétisme.