La femme au linceul
Trad. de l'anglais (Chili) par Ludmilla Savitzky
Collection La Méridienne
Gallimard
Parution
Sur son lit de mort, Anna Maria revoit toute sa vie et les drames passionnels qui l'ont traversée : sa passion d'adolescente pour le beau Ricardo, qui l'abandonne après l'avoir séduite ; son mariage décevant avec Antonio pour qui elle découvre son amour véritable alors qu'il est trop tard ; son amour platonique pour Fernando.
Les enfants d'Anna Maria ont connu, eux aussi, des déceptions tragiques. L'un de ses fils épouse une femme trop belle ; I'autre, Sylvia, qui se suicide parce qu'elle sent que son mari va lui préférer la trop belle Maria Griselda. Anita, sa fille, épouse un homme qu'elle aime, mais qui ne l'aime pas. On le voit, une fatalité semble peser sur la vie sentimentale de ses êtres – à moins, et c'est l'une des moralités du livre, que les rapports humains ne soient voués à l'échec.
Ce beau roman brûlant des feux de l'amour baigne dans l'atmosphère romantique qui était celle de La maison de brume. C'est un Chili de rêve et de passion qui se lève devant nos yeux, évoqué par un poète.
Les enfants d'Anna Maria ont connu, eux aussi, des déceptions tragiques. L'un de ses fils épouse une femme trop belle ; I'autre, Sylvia, qui se suicide parce qu'elle sent que son mari va lui préférer la trop belle Maria Griselda. Anita, sa fille, épouse un homme qu'elle aime, mais qui ne l'aime pas. On le voit, une fatalité semble peser sur la vie sentimentale de ses êtres – à moins, et c'est l'une des moralités du livre, que les rapports humains ne soient voués à l'échec.
Ce beau roman brûlant des feux de l'amour baigne dans l'atmosphère romantique qui était celle de La maison de brume. C'est un Chili de rêve et de passion qui se lève devant nos yeux, évoqué par un poète.