Collection Les Cahiers de la NRF
Gallimard
Parution
Benjamin Crémieux n'appartient pas à la génération des fondateurs de La NRF, il la rejoint, sollicité par Rivière, en 1920. Jusqu'à la guerre il est un des critiques majeurs de la revue où il rédige de nombreuses notes mais aussi des articles plus étendus sur les sujets les plus divers. Passionné de théâtre, il est quelque temps en charge de la critique dramatique. Grand passeur de la littérature italienne contemporaine en France, il révèle au public français Pirandello, dont il devient le traducteur attitré, Italo Svevo et bien d'autres encore.
XXᵉ siècle réunit en 1924 les études critiques essentielles publiées par Crémieux dans La NRF. La première étude, consacrée à Proust, est remarquable par sa compréhension précoce de la structure d'une œuvre qui n'avait pas encore paru dans sa totalité et de l'esthétique de son auteur. Les autres sont consacrées à des contemporains qui, s'ils ne sont pas tous capitaux au même titre que Proust, n'en sont pas moins remarquables. Pierre Benoit n'a plus la stature que lui conféraient ses prodigieux chiffres de vente, mais ce qu'écrit Crémieux de Luc Durtain ou de Pierre Hamp devrait nous inciter à relire des auteurs méconnus. Ses lectures de Larbaud, Jules Romains, Paulhan... sont fécondes et témoignent de sa méthode humaniste, fondée sur une identification intellectuelle avec l'auteur et sur une maîtrise parfaite de son œuvre. Pour Crémieux : «Critiquer, c'est juger. Mais c'est aussi comprendre, définir, s'identifier.»
La récente ouverture des archives n'a pas livré l'ensemble des textes promis pour la deuxième série de XXᵉ siècle, toutefois la présente édition est complétée par les critiques consacrées aux frères Tharaud et à Edmond Jaloux.
XXᵉ siècle réunit en 1924 les études critiques essentielles publiées par Crémieux dans La NRF. La première étude, consacrée à Proust, est remarquable par sa compréhension précoce de la structure d'une œuvre qui n'avait pas encore paru dans sa totalité et de l'esthétique de son auteur. Les autres sont consacrées à des contemporains qui, s'ils ne sont pas tous capitaux au même titre que Proust, n'en sont pas moins remarquables. Pierre Benoit n'a plus la stature que lui conféraient ses prodigieux chiffres de vente, mais ce qu'écrit Crémieux de Luc Durtain ou de Pierre Hamp devrait nous inciter à relire des auteurs méconnus. Ses lectures de Larbaud, Jules Romains, Paulhan... sont fécondes et témoignent de sa méthode humaniste, fondée sur une identification intellectuelle avec l'auteur et sur une maîtrise parfaite de son œuvre. Pour Crémieux : «Critiquer, c'est juger. Mais c'est aussi comprendre, définir, s'identifier.»
La récente ouverture des archives n'a pas livré l'ensemble des textes promis pour la deuxième série de XXᵉ siècle, toutefois la présente édition est complétée par les critiques consacrées aux frères Tharaud et à Edmond Jaloux.