Une famille déchue
Trad. du russe par Zimballe
Collection Les Classiques russes
Gallimard
Parution
Leskov, émule des grands romanciers russes, a été longtemps négligé dans son pays même. Il est actuellement en pleine vogue. Pour le public français, depuis Gens d'église, il n'est plus un inconnu. Dans Une famille déchue, Leskov applique son immense talent de narrateur à l'histoire d'une lignée de nobles déchus. Le livre a l'ampleur d'une épopée : depuis les temps de Catherine jusqu'au milieu du XIXᵉ siècle. Mais il n'a rien de raide ni de solennel : au contraire, un parfait naturel, une charmante simplicité, une fine et légère ironie.
On retrouvera ici l'habileté de Leskov à camper ses personnages : la vieille princesse, Dorymédon le don Quichotte, M. Gigot, le majordome Patrice, sont des figures inoubliables. Les plus graves ont des côtés amusants ; les plus amusants, les plus originaux n'en sont pas moins vrais, et par leur psychologie, et comme types représentatifs de certains groupes sociaux. Leskov, toujours curieux d'histoire anecdotique mais évocatrice, éclaire sans cesser de divertir : Une famille déchue nous introduit dans les rapports entre seigneurs et serfs, à l'intérieur d'un manoir, au milieu des pourparlers entre propriétaires fonciers et entrepreneurs capitalistes.
Cette épopée, cette peinture de caractères, ce roman social, est aussi une œuvre d'art. Sur la richesse et la saveur de la langue de Leskov, tout a été dit. Le traducteur s'est tenu aussi près que possible du texte pour en exprimer à la fois le sens et le charme.
On retrouvera ici l'habileté de Leskov à camper ses personnages : la vieille princesse, Dorymédon le don Quichotte, M. Gigot, le majordome Patrice, sont des figures inoubliables. Les plus graves ont des côtés amusants ; les plus amusants, les plus originaux n'en sont pas moins vrais, et par leur psychologie, et comme types représentatifs de certains groupes sociaux. Leskov, toujours curieux d'histoire anecdotique mais évocatrice, éclaire sans cesser de divertir : Une famille déchue nous introduit dans les rapports entre seigneurs et serfs, à l'intérieur d'un manoir, au milieu des pourparlers entre propriétaires fonciers et entrepreneurs capitalistes.
Cette épopée, cette peinture de caractères, ce roman social, est aussi une œuvre d'art. Sur la richesse et la saveur de la langue de Leskov, tout a été dit. Le traducteur s'est tenu aussi près que possible du texte pour en exprimer à la fois le sens et le charme.