Collectif
Auguste Préault, sculpteur romantique
(1809-1879)
Avec un essai sur la vie de Préault par Charles W. Millard, traduit de l'anglais par Florence Austin. Catalogue raisonné de l'œuvre suivi d'une correspondance
Coédition Gallimard/Réunion des musées nationaux
Ouvrage collectif de Claire Barbillon, Sylvain Bellenger, Catherine Chevillot, Antoinette Le Normand-Romain, Isabelle Leroy-Jay Lemaistre et de Florence Rionnet
Collection Livres d'Art
Gallimard
Parution
Préault fut, en sculpture, l'incarnation du génie romantique. L'extrême originalité de l'artiste dans les années 1830-1840, l'importance de ses travaux durant le règne de Louis-Philippe et le Second Empire suscitèrent quelques-uns des débats les plus violents du siècle. Ayant fait ses débuts au Salon de 1833, il fut comme tous les grands romantiques exclu de presque la totalité des Salons de la Monarchie de Juillet, mais il put poursuivre son métier de sculpteur grâce à des commandes privées, en particulier dans le domaine funéraire, et à des commandes municipales et de l'État.
Son œuvre bouleverse la vision de la sculpture par le caractère abrupt des compositions et son traitement inventif du relief qui tire des effets d'une mélancolie tragique ou d'une effroyable terreur. Par la violence de ses sujets, la nouveauté de ses compositions et le souffle de sa facture, il reste peut-être, en sculpture, le plus grand poète du malheur.
Son œuvre bouleverse la vision de la sculpture par le caractère abrupt des compositions et son traitement inventif du relief qui tire des effets d'une mélancolie tragique ou d'une effroyable terreur. Par la violence de ses sujets, la nouveauté de ses compositions et le souffle de sa facture, il reste peut-être, en sculpture, le plus grand poète du malheur.