L'Art et l'illusion
. Psychologie de la représentation picturale
Première parution en 1971
Trad. de l'anglais par Guy Durand
Nouvelle édition révisée en 1996
Collection Livres d'Art
Gallimard
Parution
S'appuyant à la fois sur les travaux et les conceptions de la psychologie expérimentale et sur l'étude des styles traditionnels, E.H. Gombrich s'efforce de dégager une définition de la créativité artistique, valable pour toutes les périodes de la créativité humaine.
Dans cet ouvrage classique, il applique sa méthode caractéristique de vérification de l'appréciation et du raisonnement, en s'appuyant à la fois sur les résultats d'une expérimentation scientifique et sur le jugement comparatif des œuvres et des styles. Il montre comment l'esprit de création et de recherche qu'expriment les talents individuels doit sans cesse prendre appui sur une expérience traditionnelle et ne saurait échapper aux lois naturelles qui commandent et règlent l'activité de la pensée. Il appuie son argumentation sur de nombreuses illustrations, choisies en fonction de leur valeur démonstrative et non pas de leurs qualités esthétiques.
Mais l'originalité de cette doctrine d'ensemble se trouve surtout dans le soin qu'elle prend de définir la part qui revient au spectateur dans la conceptualisation de l'œuvre d'art et dans l'inévitable évolution des théories et des styles. Son étude des moyens de suggestion et du processus de «projection» inséparable de toute «illusion artistique» est, de ce point de vue, d'une valeur particulièrement convaincante.
Dans cet ouvrage classique, il applique sa méthode caractéristique de vérification de l'appréciation et du raisonnement, en s'appuyant à la fois sur les résultats d'une expérimentation scientifique et sur le jugement comparatif des œuvres et des styles. Il montre comment l'esprit de création et de recherche qu'expriment les talents individuels doit sans cesse prendre appui sur une expérience traditionnelle et ne saurait échapper aux lois naturelles qui commandent et règlent l'activité de la pensée. Il appuie son argumentation sur de nombreuses illustrations, choisies en fonction de leur valeur démonstrative et non pas de leurs qualités esthétiques.
Mais l'originalité de cette doctrine d'ensemble se trouve surtout dans le soin qu'elle prend de définir la part qui revient au spectateur dans la conceptualisation de l'œuvre d'art et dans l'inévitable évolution des théories et des styles. Son étude des moyens de suggestion et du processus de «projection» inséparable de toute «illusion artistique» est, de ce point de vue, d'une valeur particulièrement convaincante.