Les Passions de Francis Bacon
Contient onze dépliants
Collection Monographies
Gallimard
Parution
«Francis Bacon est, avec Picasso, le plus grand peintre du vingtième siècle, un siècle qui s'est surpassé en massacres, tortures et horreurs.
La peinture, après cette épreuve de fond, était-elle encore possible ? N'allait-elle pas devenir une décoration inutile, une abstraction, une illustration ? Bacon répond non à cet affaissement diffus de l'art. Il contre-attaque en pleine figure, avec une énergie qui ne peut être comprise qu'à travers la grande poésie, celle des tragiques grecs, celle de Shakespeare. De façon complètement imprévue, c'est bien un peintre anglais qui, après la Deuxième Guerre mondiale, reprend le flambeau.
L'art, on l'oublie trop dans l'animation "culturelle" ambiante, est d'abord une guerre. Il n'a besoin d'aucune prédication, d'aucun espoir. Il est, dit Bacon, "optimiste à propos de rien." Le génie de ce joueur libre le prouve.»
Philippe Sollers.
La peinture, après cette épreuve de fond, était-elle encore possible ? N'allait-elle pas devenir une décoration inutile, une abstraction, une illustration ? Bacon répond non à cet affaissement diffus de l'art. Il contre-attaque en pleine figure, avec une énergie qui ne peut être comprise qu'à travers la grande poésie, celle des tragiques grecs, celle de Shakespeare. De façon complètement imprévue, c'est bien un peintre anglais qui, après la Deuxième Guerre mondiale, reprend le flambeau.
L'art, on l'oublie trop dans l'animation "culturelle" ambiante, est d'abord une guerre. Il n'a besoin d'aucune prédication, d'aucun espoir. Il est, dit Bacon, "optimiste à propos de rien." Le génie de ce joueur libre le prouve.»
Philippe Sollers.