François Mitterrand
Collection NRF Biographies
Gallimard
Parution
«Prince de l’ambiguïté», personnalité ondoyante, maître de l’équivoque, François Mitterrand a souvent déconcerté ses contemporains : vichyste et résistant, homme de droite devenu chef de la gauche, anticommuniste allié aux communistes, dénonciateur de la Vᵉ République dont il finit par incarner comme personne les formes et les usages les plus discutables. Cet homme doublement enraciné dans sa Saintonge natale et dans son fief du Nivernais, aussi féru de littérature et d’histoire que de politique, sut cultiver le secret, dérouter ses
partisans et se montrer un jouteur de première force, combatif mais patient, stratège jamais découragé par l’échec.
Chez Mitterrand, le privé et le public paraissent si intimement noués que l’un n’est intelligible qu’à la lumière de l’autre. Michel Winock les met en miroir pour explorer la vérité d’un enfant du siècle, qui a traversé les époques, les milieux et les idées sans jamais en renier aucun.
Devenu Président, François Mitterrand a marqué en profondeur la vie politique française. Figure originale d’un monarque de gauche, il réussit à imposer l’alternance et, par là, à consolider la Constitution. S’il échoue à réaliser les espérances socialistes, il ouvre à la France le nouvel horizon de la construction européenne.
Dans la maladie, cet épicurien fit preuve jusqu’à la fin d’un stoïcisme digne d’admiration. Honni ou adulé, il reste un grand homme politique du XXᵉ siècle. Complexe, séduisant, attachant, détesté, il a suscité des fidélités inconditionnelles et des rancunes indélébiles. Plus on le découvre et plus on mesure ce qu’il a d’insaisissable.
Chez Mitterrand, le privé et le public paraissent si intimement noués que l’un n’est intelligible qu’à la lumière de l’autre. Michel Winock les met en miroir pour explorer la vérité d’un enfant du siècle, qui a traversé les époques, les milieux et les idées sans jamais en renier aucun.
Devenu Président, François Mitterrand a marqué en profondeur la vie politique française. Figure originale d’un monarque de gauche, il réussit à imposer l’alternance et, par là, à consolider la Constitution. S’il échoue à réaliser les espérances socialistes, il ouvre à la France le nouvel horizon de la construction européenne.
Dans la maladie, cet épicurien fit preuve jusqu’à la fin d’un stoïcisme digne d’admiration. Honni ou adulé, il reste un grand homme politique du XXᵉ siècle. Complexe, séduisant, attachant, détesté, il a suscité des fidélités inconditionnelles et des rancunes indélébiles. Plus on le découvre et plus on mesure ce qu’il a d’insaisissable.