Lire dans la gueule du loup
. Essai sur une zone à défendre, la littérature
Collection NRF Essais
Gallimard
Parution
Au constat, aujourd’hui commun, d’une crise de la littérature dans les sociétés démocratiques – alors que celle-ci constituait le cœur de leur culture jusqu’à une époque récente –, nul ne peut plus répliquer par l’aporie de sa définition (pour autant que la littérature ait vraiment existé dans l’histoire), voire par la discipline dont elle est l’objet (histoire littéraire ; sociologie des institutions littéraires ; théorie critique ; rhétorique ; poétique ; stylistique…).
Parler d’elle, c’est défendre une zone mise en danger : celle de sa transmission. Car la littérature ne serait rien sans l’apprentissage premier des histoires que les parents lisent aux enfants, avant que ceux-ci ne deviennent capables de lire seuls, à leur tour.
Nous invitant à changer de point de vue, Hélène Merlin-Kajman s’interroge sur la transmission, partant, sur l’avenir : elle définit l’usage de la littérature qu’il est urgent de promouvoir, sinon d’inventer dans des sociétés fondées sur le respect de l’individu, la valorisation de son autonomie et de sa liberté – de conscience, de sentiment.
Pour quelles valeurs cognitives, esthétiques, voire thérapeutiques, exigées par le citoyen, doit-on restaurer le partage transitionnel – afin que les textes littéraires, aujourd’hui observés par les sciences humaines ou tenus à distance par l’univers des images comme s’ils n’existaient qu’en dehors, tissent à nouveau des liens pour nous?
Parler d’elle, c’est défendre une zone mise en danger : celle de sa transmission. Car la littérature ne serait rien sans l’apprentissage premier des histoires que les parents lisent aux enfants, avant que ceux-ci ne deviennent capables de lire seuls, à leur tour.
Nous invitant à changer de point de vue, Hélène Merlin-Kajman s’interroge sur la transmission, partant, sur l’avenir : elle définit l’usage de la littérature qu’il est urgent de promouvoir, sinon d’inventer dans des sociétés fondées sur le respect de l’individu, la valorisation de son autonomie et de sa liberté – de conscience, de sentiment.
Pour quelles valeurs cognitives, esthétiques, voire thérapeutiques, exigées par le citoyen, doit-on restaurer le partage transitionnel – afin que les textes littéraires, aujourd’hui observés par les sciences humaines ou tenus à distance par l’univers des images comme s’ils n’existaient qu’en dehors, tissent à nouveau des liens pour nous?